Mouhaha xD [PV: William]

['avais pas d'idée de titre sorry : )]

Marcher...ou plutôt courir ou c'était ce qu'avait en tête Camille. Elle n'en pouvait plus de tous ses...choses! C'était elle qui avait decider de s'inscrire ici mais maintenant qu'elle y était elle pensa qu'elle aurait du réffléchir... Elle courra vers un endroit qu'elle ne connaissait pas et s'arreta pour admirer la vue qui était magnifique.
Puis elle repartie et arriva devant un vieux clocher elle fit vingts fois le tour sans s'arreter commencant a avoir la peau bruler par le soleil...

Elle fonça dans quelque chose...ou plutôt quelqu'un. Elle regarda sur qui elle avait fonçé et remarqua que c'était un jeune homme.

- Oh désolé, je t'avais pas vue.

C'était simplement magnifique. Ce vieux clocher qui avait été construit il y a des années selon la directrice était simplement magnifique. On ne pouvait pas trouver une bâtisse telle que celle-là n'importe où ni n'importe quand. William, un cartable à la main et un script à l'autre main, se trouvait devant le vieux clocher de l'université. Il faisait très chaud, et le jeune garçon eut une soudaine envie de boire. En prenant sa bouteille de son cartable, des visions se formèrent dans sa petite cervelle. Des visions qui, il en était sûr, allaient le rendait triste. Il voyait dans sa tête sa cousine, la Van Delpierro remplie de sympathie et d'excitation. Ils jouaient dans un grand pré en Bulgarie, devant le château familial. C'était là où il avait parlé à la première fille durant toute sa vie, c'était la plus belle des Van Delpierro. Il se rappelait d'un clocher à côté du château, ils avaient l'habitude de s'asseoir devant cette jolie bâtisse et l'admirer pour des heures. C'était en vérité des minutes qui paraissaient très longues, mais ces deux là étaient connus pour leur impatience. William n'avait pas vu sa cousine depuis l'âge de quinze ans, exactement depuis le jour où il a eu son premier baiser. Pour six ans, il n'a pas pu la voir où lui parler, et tout cela à cause de son père. En y pensant, il éprouvait encore plus de haine envers ce père qui n'a pas accordé même pas une seule seconde à lui. Un père ... matériel. En effet, son père et son oncle avaient eu des malentendus, et depuis ce moment ils ne se parlent plus.

Tout cela s'était passé dans la tête du jeune William au moment où il s'était incliné pour prendre sa bouteille d'eau. Il ne savait pas si c'était des souvenirs qu'il devait oublier où s'il devait pleurer et hurler avant de les oublier. Il prit sa bouteille et but une gorgée d'eau en admirant toujours le clocher, se rappelant les bons et mauvais jours de son enfance. Et qui aurait cru que le jeune et doux William ferait un jour partie d'une secte, une secte regroupant des meurtriers? Qui aurait cru que cet enfant si petit pourrait un jour commettre un crime. Personne en fait! Et ils ont bien tort. William eut l'impression que tous cela s'était passé en quelques secondes, avant que quelqu'un le heurte. C'était une fille ... une blonde!

-Ne t'en fais pas! Ça fait rien.

Le garçon lui dit que ça ne faisait rien mais Camille sentait que quelque chose le troublait elle ne dit rien pour ne pas qu'il est l'impression que Camille était une fouineuse mais elle le pensa.
Elle remarqua qu'elle ne connaissait pas le garçon, elle ne connaissait pas beaucoup de monde.

- Je suis Camille. Et toi tu es...?

Elle voulait connaitre son nom, il s'apprêtait à ouvrir la bouche quand une nouvelle vision s'imposa dans sa tête. Il faut dire que ce clocher faisait flotter plusieurs souvenirs dans la mer de la mémoire de William. Ces souvenirs qu'il eut cette fois étaient des plus pires, il se sentait incompétent en les revoyant. Il se tenait devant l'entrée d'une grande Villa, il était prêt à entrer enfin à l'un des plus grands évènements de l'année de la famille Denvalero. Deux gardes, aussi costauds que stupides, se tenaient devant l'entrée. Derrière se trouvait un jeune homme mince avec des lunettes rondes et grandes qui avait l'air d'un crapaud. Normalement, on devait marquer notre arrivée par une invitation pour accéder au bal masqué. William mit alors sa main dans sa poche et prit une enveloppe blanche avec dedans une feuille de taille moyenne aussi verte qu'un jardin de printemps. L'habituelle question fut posée, "Qui êtes-vous?", et la même réponse fut donné "William Van Delpierro!". Les gardes n'eurent alors qu'à voir sa carte d'identité avant de lui dire "Entrez Mr Van Delpierro, vous n'avez pas besoin d'invitation. On devait dire que ce nom était un fardeau plus qu'un privilège. Ce nom qui lui avait donné plusieurs choses durant sa vie sans prendre quoique ce soit. C'était une vie que William n'a guère aimé, il n'a pas choisi d'être un Van Delpierro mais il doit tout de même en souffrir. Il pria alors secrètement que cette fille ne connaisse pas son nom.

-William Van Delpierro ... Enchanté Camille!

William Van Delpierro, elle ne le connaissait pas ni lui, ni son nom. Le garçon avait un air bizarre...il avait l'air perturbé.

- Enchanté William : ) Qu'est-ce que tu faisais ici tout seul?

Camille lui souriat, le soleil lui bruler sa nuque, ce soleil n'était pas normal en plein mois de Fevrier en plus!

Une autre question, d'autres souvenirs. Le ton qu'a utilisé Camille afin de lui demander de qu'il faisait là lui rappelait quelqu'un. Un autre souvenir venait de faire face à ses yeux. Navid Del Mars était un garçon plutôt mignon. C'était un mec aux cheveux blond et aux yeux - ou plutôt lentilles - bleus. William n'avait aucune raison d'haïr ce garçon sauf une seule peut-être, c'était l'ex petit ami de sa cousine. A quelques kilomètres du château des Van Delpierro se trouvait une vielle maison, une cabane. La cousine de William venait toujours ici quand elle avait un certain problème où quand elle avait tout simplement besoin de repos. Mais on savait tous que Navid ferait n'importe quoi pour revenir entre les mains de la splendide Van Delpierro. En cette fin d'après-midi, la cabane n'était pas vide. En effet, deux cousins y étaient, cachés des yeux des habitant de Sofia et de leur famille. Mais ces deux cousins ne faisaient pas n'importe quoi, ils étaient tous les deux étalés sur un des lits de la deuxième chambre du couloir à droite. Se bécotant et se touchant sensuellement, ils n'avaient pas fait attention à la serrure de la porte principale qui venait de cliqueter. Effectivement, sous le soleil brûlant avançait depuis quelques minutes un jeune blond et il venait de pénétrer dans la maison essayant de trouver l'élue de son coeur. William était bien conscient de l'amour entre sa cousine et Navid et il savait très bien qu'elle l'aimait autant que le Del Mars faisait, mais il n'avait pas pu s'en empêcher. L'ex petit ami entra alors soudainement, les surprenant entrain de faire l'ami l'un dans les mains de l'autre. Personne ne parla, les bouches bées, les membres figés et les yeux ecarquillés. Mais tous le monde avait le même scénario en tête << Qu'est-ce que je fais ici?>>. Mais cette chaine de silence fut brutalement brisé par Navid "Que faites vous ici tous les deux?". Ce fut le même ton qu'utilisa Camille.

-J'admire ce vieux clocher ... comme toi?

Il admirait le clocher...mouai assez bon menteur mais pas encore assez, quand a elle non, elle ne l'admirait pas, elle courait... Courir sa détend!! Sa fait du bien tu oublies tout completement T.O.U.T!

- Non, je faisais un petit footing, mais après reflexion j'aurais pus l'admirer, c'est vrai : )

Elle regarda le vieux clocher, elle aurait pus mais non!

Il se trouvait effectivement que ce vieux clocher était joli, mais d'une étrange façon il lui rappelait de mauvais souvenirs. C'était durant le mois d'Octobre, quand William avait six ans, ils étaient en Bulgarie et ses parents s'apprêtaient à voyager pour des affaires. Il allait bientôt passez un peu de temps chez leurs voisins, ce "un peu de temps" devint bizarrement deux ans. Deux ans qu'il n'avait pas vu ses parents, et il en était rageux. Les voisins avaient dans leur jardin un vieux clocher comme celui ci, et il allait avec eux chaque dimanche matin pour y prier. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que William allait chaque nuit y pleurer l'absence de ses parents. Chaque nuit durant deux ans, chaque nuit il sentait les chaudes larmes traverser ses joues. N'étais-ce pas triste pour un garçon de six ans?

-Ouais, il est joli! Sinon, t'es dans quelle année?

William avait l'air pensif, Camille ne voulait pas lui demander parce que c'était sans doute personnel. Il lui demanda en qu'elle année elle était, elle ne répondit pas de suite et s'assit sur les marches qui était devant le clocher puis elle parla.

- Je suis en première année, et toi?

En première année, c'était nul la première année, les premiers années étaient toujours sous-estimé enfin dans les écoles ou elle était avant c'était comme ça mais heureusement elle faisait quelque chose qu'elle adorait, le sport!

Une autre première année, on doit dire qu'ils étaient nombreux cette année. Ayant passé deux ans au sein de l'université et donc soyant en troisième année, il n'avait jamais vu un aussi grand nombre d'élèves dans la même année. Il était toujours ravi de pouvoir accueuillir les élèves et les aider, même en étant un membre de la secte. Car ceci l'aidera à mieux les connaitre, et du coup avoir une difficulté à les tuer, et c'est une chose dont William rêve: Arrêter de tuer!

-Moi je suis en troisième!

(pas d'inspi')

[ pas grave ]

-Moi je suis en troisième!

Un troisème anné? Camille ne savait pas si elle en connaissait, elle ne demandait pas souvent aux gens en qu'elle année ils étaient, en fait elle ne savait même pas en qu'elle année étaient ses amis.
Camille aquiesca.

- Ok... Sinon tu étudies quoi?!

Les études, ça elle trouvait que c'était important et puis elle aimait parler avec les gens, plus elle avait << d'amis >> moins elle risquait de se faire tuer.

- Le théâtre ... c'est toute ma vie!

D'ailleurs, les acteurs de l'université étaient les plus soupçonnés d'appartenir à la secte des émeraudes. Ils pouvaient facilement cacher leurs identités, car c'était un don qui leur a été donné. Il pouvait à tout moment faire un coup bas, et dire qu'il n'y est pour rien en paraissant surpris et choqué. Mais il ne voulait pas tuer, c'était sûrement pas sa destinée ni ce qu'il a été envoyé faire sur terre. Il croit en une chose, on est pas ceux qui ont le droit de prendre leurs vies aux autres. Mais il avait tendance à tuer, car il aimait le faire. Il se tourna brusquement vers Camille, toujours sous le charme du clocher.

-Tu n'as pas peur de la secte ... ?