Eléa gesticulait depuis une bonne demi heure dans son lit. Elle se retournait plusieurs fois ne sachant pas quelles postions étaient la mieux. Elle n’arrivait pas à trouver le sommeil & son lit était trempé par la sueur de son corps, pourtant, il ne faisait pas chaud mais plutôt frisquet. Elle avait réussi à avoir le sommeil pendant un lapse de temps mais c’était réveillé en sursaut quelques minutes après s’être endormi ne comprenant pas pourquoi son corps réagissait comme cela. Elle avait beau changer de position, mettre son drap sur elle, puis l’enlevait, se passait de l’eau sur le visage, rien ne parvenait à l’endormir. Cela faisait un bon quart d’heure qu’elle faisait des allers retours entre son lavabo & son lit sans grand succès. Même si elle ne réussissait pas à dormir, elle sentait que ses paupières étaient lourdes & ne demandaient qu’à se fermer d’eux même, mais elle n’arrivait pas à les fermer pour de bon, ils s’ouvraient d’eux même aux bouts de quelques battements de cils. Son pouls était irrégulier & sa peau légèrement hérissée comme si quelque chose n’allait pas. Plus elle restait dans son lit moins elle était en forme. Au bout d’un moment, sentant sa chaleur corporelle montée en flèche, elle passa un mouchoir trempé sur son front & resta immobile, adossée contre son lit. Elle n’en pouvait plus de rester ainsi & voulait déjà que le jour se lève alors qu’il n’était que minuit passé. Elle se demanda si l’infirmerie était ouverte à cette heure si tardive pour prendre un cachet pour arrêter son mal de crâne qui persistait. Eléa aurait pu se rendre à l’infirmerie immédiatement, mais elle n’aimait pas traîner le soir dans les couloirs de peur de faire une mauvaise rencontre & de tomber sur quelqu’un qui lui voudrait du mal, mais même si elle avait peur la nuit, elle ne pouvait pas rester une seconde de plus dans cet état qui ne faisait qu’empirer. Elle se leva fébrilement, les jambes flageolantes au moindre petit pas. Elle enfila rapidement quelque chose qui ressemblait à un vêtement & ouvrit sa porte. Elle regarda à droite puis à gauche, scrutant le moindre petit bruit suspect. Voyant qu’il n’y avait rien, elle avança à pas de loup dans les couloirs. Ses pas résonnaient en écho dans les couloirs vides d’Hommes dont on ne voyait pas le bout. Eléa frissonna face à cet atmosphère plutôt lugubre qui lui donnait la chair de poule. Elle avait une mauvaise impression depuis qu’elle s’était mise au lit, elle avait comme la sensation que quelque chose allait se passer & pas quelque chose d’anodin, non, plutôt de dangereux. Elle secoua la tête, ce n’était que le fruit de son imagination, que pouvait-il lui arriver de si terrible ? C’était un soir comme les autres alors elle n’avait pas de quoi s’inquiéter. Elle accéléra tout de même le pas. Elle arriva enfin devant l’infirmerie & tourna la poignet, mais la porte était fermée à clé. Elle poussa un soupir d’exaspération, il n’y avait plus qu’à faire demi tour. Elle tourna les talons & s’engagea une seconde fois dans les couloirs. Eléa avait de plus en plus peur, sentant un nœud se former à l’intérieur de son ventre. Elle pressa encore plus le pas, courant presque dans les couloirs. Elle était presque arrivée au niveau de son dortoir quand elle entendit des pas devant elle. Elle se figea un instant, avalant difficilement sa salive. Elle ferma ses poignets, ses ongles s’enfonçants presque dans sa chair. Ses mains tremblaient & elle n’avait plus le contrôle de son corps. Elle essaya de se calmer en se disant que ça devait être quelqu’un qui n’avait pas réussi à dormir tout comme elle & qui trainait dans les couloirs, sauf qu’une petite voix tout au fond d’elle-même lui dictait de partir & le plus vite possible. Elle n’écouta pas cette petite voix & resta figée comme une statue. Elle reprit le contrôle de sa voix & parla d’une voix faible.

- Y . . .y a quelqu’un ?

Sa question était débile puisqu’une ombre se dessinait bien sur les murs & qu’elle entendait une respiration saccadée. Elle se concentra sur l’ombre qui avançait peu à peu vers elle.

Justine était heureuse. Tuer était pour elle une délivrance plus que bienvenue en ces temps sombres. Surtout lorsque ledit meurtre se déroulait en compagnie d'un si beau ... spécimen. En effet, un nouveau venu dans la secte faisait tourner bien des têtes, celle de Justine comprise. Charlie Kalic n'était pas un homme ... ordinaire. Et la jeune seconde des Émeraudes avait bien hâte de le voir à l'oeuvre. Sa cape lui allait à merveille, serrée à souhait sur son torse musclé. Agrr XD. À contre coeur, elle avait convenu avec lui qu'elle prendrait un bout du couloir et lui l'autre. Quant à la victime, Justine savait pertinemment qu'elle finirait par sortir. Subir un tel calvaire donnait toujours envie d'aller faire un tour, ne serait-ce que pour prendre l'air. La victime en question était Éléa, l'asiatique gonflée qui avait eu la mauvaise idée de piquer le petit copain de sa cousine. Bon, le presque petit copain. Mais c'était du pareil au même , pour la jolie blonde. Et ça faisait une proie idéale ! Elle s'était donc arrangée pour que la jolie brune avale une toute petite minuscule dose d'un poison qui n'était pas mortel, juste assez pour lui donner des montées de fièvres et un mal de tête insupportable. Une stratégie que Justine affectionnait particulièrement, et qui était toute simple ! L'une des membres de la secte travaillait à la caféteria : Intoxiquer Eléa avait été un jeu d'enfant ! Et il semblait que le moment de passer à l'acte était proche ... Sa respiration s'accéléra, et elle avanca doucement, faisant bien attention de faire un tout petit peu de bruit, afin d'effrayer sa proie. Elle espérait que Charlie était bien à son poste, car aussi mignon qu'il fut, il devait se montrer à la hauteur. Son arme de prédilection bien en main, elle sourit de toutes ses dents sous la cape. Elle ne se lassait pas de tuer, et encore moins avec un couteau. Mais cette fois, elle s'était munie d'un couteau plus fin, mais tout aussi tranchant que ses couteaux de cuisine habituels. Elle avanca encore, et s'accota nonchalemment contre le battant de la porte de chambre d'Eléa. Elle croisa les bras, camouflant son arme, et s'assura que le capuchon était bien placé sur sa tête. Elle avait déjà raté des meurtres, et à moins d'être absolument sûre de réussir, il ne fallait jamais se découvrir. Elle espérait que Charlie y pense aussi. Bien qu'ils ne comptaient pas échouer ... On ne savait jamais. Elle changea sa voix, afin qu'elle soit plus aigue, plus lancinante et plus agressante. Puis elle lança paresseusement :

- Une bien drôle d'heure pour se promener seule dans les couloirs, Eléa. N'as-tu pas peur des dangers qui rôdent ?

Belle formulation, se félicita-t-elle. Elle aimait les meurtres ... théâtraux. Déformation professionnelle, sans doute

( on dirait que j'ai vraiment fait quelque chose d'atroce )


Eléa n’était pas de nature peureuse, enfin elle essayait le plus souvent d’être courageuse même si cela ne la réussissait pas vraiment. Elle n’aimait pas montrer qu’elle était faible & voulait toujours faire croire à son adversaire qu’elle n’avait peur de rien. Le plus souvent, l’adversaire, voyant qu’elle n’avait pas peur laissé tomber & partait chercher une autre proie mais là, ce soir, il semblait que c’était une tout autre situation dont Eléa n’avait pas l’habitude. Elle inspira profondément essayant de cacher son trouble face à cette ombre qui était de plus en plus menaçante. Ne trouvant rien à faire, elle fouilla dans sa mémoire à la recherche de comment calculer la probabilité qu’elle avait de tombé sur la secte, mais elle savait déjà pertinemment que sa probabilité venait subitement de se réduire. Son cœur battait de plus en plus vite & sa respiration était beaucoup trop rapide. Elle transpirait déjà, son col mouillé par l’eau de son corps. Elle voulait se rassurer & se dire que tout ça n’était rien & que c’était peut être un chat ou encore quelqu’un qui était somnambule. Sur cette dernière pensée, elle se rassura sans pour autant baisser sa garde. Elle osa cependant un moment d’inattention & regarda par la petite fenêtre qui donnait sur le ciel. Il était magnifiquement étoilé & envoyait des ondes positives. Elle détourna le regard & remit toute son attention sur l’ombre. Elle réussissait enfin à voir un peu plus clair. Un coin du couloir était faiblement éclairé par la Lune qui rayonnée & elle put enfin apercevoir le visage de la personne, sauf que surprise, ce n’était pas un visage mais une cape qui cachait le visage de celle-ci. Tout se déverrouilla dans son cerveau & un seul mot semblait clignoter dans son cerveau ‘’ Dangers, dangers’’. Elle serra encore plus les poings, les yeux dans le vide. Une voix glaciale, qui eut le don de la faire frissonnée, s’échappa de la personne face à elle. Eléa comprit alors que cette personne lui voulait du mal, mais qu’avait-elle fait ? Elle ne comprenait pas & ne voulait même pas comprendre. Elle pensa immédiatement qu’elle devait fuir. Elle commença à se retourner mais elle entendit une autre voix derrière elle. Génial, ils étaient deux. Eléa céda peu à peu à la panique & elle n’arrivait plus à bouger ni à parler, tellement la peur lui broyait ses cordes vocales & ses membres. Elle avait l’impression de se sentir enfermer dans une boîte sans lumière, sans rien, heureusement, elle n’était pas claustrophobe ou elle s’évanouirait sur le champ. Elle ferma les yeux & se pinça à plusieurs reprises, espérant que tout cela n’était qu’un mauvais rêve mais au lieu de se réveiller, elle vivait encore plus l’instant présent. Elle fit un effort surhumain pour retrouver sa voix & quand elle parla, sa voix était cassée & la frayeur la faisait tremblée.

- Qu. . .qui êtes vous ? . . . & que. . .qu. . .me voulez vous ?

Eléa savait que toutes leurs victimes, si c'était bien la secte, devaient poser les mêmes questions mais c'était sortit tout seul & elle n'avait pu les arrêter.

Justine failli éclater de rire devant la terreur de sa proie. Nan mais vraiment, cette Eléa n'était pas très originale comme victime ! Les éternels «qui êtes-vous» et «que me voulez-vous», c'était du déjà vu fois mille. Elle soupira d'agacement et fut tentée de répliquer, mais elle trouva que ça ne ferait pas très «professionnel», alors elle s'abstint. Cependant, si Charlie avait envie de lui remettre ça dans la figure, à la petite chinoise, elle ne dirait pas non ! Bref. Exaspérée, Justine décida qu'il était temps que la partie commence véritablement. Elle ricana et lança :

- Qui nous sommes ? Ouf, je vois que nous ne sommes pas tombés sur une lumière !

Elle pouffa de rire comme une idiote puis continua :

- Tu vois ma jolie cape ? C'est pas seulement pour décorer .

Puis la jolie blonde approcha de sa victime en laissant trainer la pointe de son couteau contre le mur, ce qui produisait un bruit vraiment agressant.

- Quant à ce que je te veux ... là encore, j'aurais cru que tu l'aurais deviner. Mais faut croire que cette université accepte vraiment n'importe qui !

Elle approcha encore, toujours en s'assurant que son visage était camouflé par la cape. Elle commença à faire un demi-cercle autour de la jeune femme, afin d'aller rencontré Charlie au centre du couloir. Arrivée tout près de lui, elle l'interrogea en rigolant :

- Alors, mon beau, on est venu faire quoi ? XD

Elle leva les yeux au ciel sous sa capuche, vraiment blasée de la monotonie de la jolie asiatique. Un meurtre comme les autres, en somme. Lassant, jusqu'à ce que la proie commence à paniquer, et là ça devenait intéressant. Vivement qu'Eléa pète un plomb ...

Eléa savait que ses questions étaient complètements débiles mais quand on était dans cette situation, on ne sortait que des trucs ahurissants & c’était le cas pour Eléa. Elle trembla légèrement quand elle entendit les pas se rapprochaient près d’elle. Elle essaya de regarder de tous les côtés pour apercevoir une faille mais il semblait qu’ils avaient tout planifié sans aucune défaillance. Eléa allait mourir. En se levant, elle n’aurait jamais pensé que sa vie allait s’achever de cette manière. Elle aurait cru qu’elle sentirait quelque chose, une présence, un sentiment de regret mélangé à de la crainte, mais elle était tout simplement tombée malade & elle commençait à se poser quelques questions sur la vraie nature de son mal être. Elle ne voulait pas encore mourir, elle ne voulait pas savoir ce qu’il y avait après la mort car c’était surtout cela qui lui faisait peur. La mort, ce n’était rien, enfin presque, ça arriver à tout le monde, un jour ou l’autre on mourrait & cela pouvait arriver à tout moment même quand on ne s’y attendait pas. La mort était passagère comme notre vie sur la Terre. Cela durait quelques secondes, quelques minutes, quelques heures, quelques jours, quelques semaines, quelques mois. Eléa se demandait si elle allait agoniser ou bien elle allait mourir sur le champ. Bien sûr, l’idée de souffrir ne lui plaisait pas, elle préférait une mort sans douleur & rapide pour ne pas avoir mal.
Eléa se savait piéger & elle aurait voulu crier pour que quelqu’un vienne peut être à son secours, mais il n’y avait pas un chat dans les couloirs, & personne n’irait se promener en pleine nuit jusque comme ça, c’était absurde d’y croire. Malgré ce qu’elle pensait, elle ne faisait que lorgner vers le fond du couloirs espérant un petit signe du destin mais il semblait que la chance avait décidé de l’abandonner comme toujours. Eléa paniquait de plus en plus, la respiration presque coupé tellement elle tremblait d’effroi. Quand elle entendit le bruit striant du couteau, un petit couinement surgit de lui-même. Elle ferma les yeux, son cœur battant de plus en plus. Elle n’arrivait plus à se concentrer & étrangement même, si elle avait envie de pleurer, aucunes larmes ne se décidaient, laissant son visage aussi sec qu’au départ. Le froid qui régnait dans la pièce n’était pas anodin, il faisait peut être un peu frisquet mais l’ambiance dans les couloirs rendaient encore plus la situation difficile. Ils furent en peu de temps près d’elle & quand elle sentit leurs souffles sur sa peau, elle resta de marbre, ne bougeant plus le moindre petit doigt. Elle donnait l’impression d’être changer en pierre & son cœur ne battait presque plus. Elle relâcha la pression au bout d’un moment, le couteau près de son cou. Elle avait les yeux si écarquillés qu’ils auraient pu sortir d’eux même. Elle avait le front parsemé de gouttelettes & son corps était tout engourdie. Elle allait mourir, il n’y avait pas de doute.

- Je . . .je. . .je ne vous ai rien fait, laisser moi tranquille. Je ne veux pas être votre proie ! Allez vous faire f+++++ !

Elle savait qu'elle allait peut être les énerver mais là, c'était plutôt elle qui l'était. Elle bouillait en elle. La peur avait laissé place à la colère. Une colère si noire qu'elle était prête à tout. . .enfin. . .

[J'suis désolée de mon absence, mais j'ai pas trop de temps la, je réponds pendant la semaine de relâche c'est PROMIS. Je vous aiiiiime <3]

Elea tu veux mourir ? Oo

NON ! Pas du tout ! Je me fais juste agresser

Non parce que sinon j'aurais mit ma cape et mon collant bleu avec mon slip rouge par dessus et je serais venu te sauver xD Justine et Charlie, pffeu, des amuses gueules xD
Je craque... Allez j'arrete de flooder ><

xD Bien sûr ! Personne n'arrive à la cheville de Brian déguisé en Superman
( Allez je flood plus ou je me fais ratatiner par Aly' )