( xD le titre me fait triper )

Sans titre. C'était le mot. Je ne sais pas ce que je faisais là. Je marchais. Ce long couloir interminable de portes. Insomniaque ? depuis peu, effectivement. La nuit. La secte. Mais si elle savait comme je m'en fichais. Oh, ca en mettrais en colère peut être un voir deux. Je ne sais combien vraiment m'aime. Certains me prennent pour un pion. Je le sais et alors ? on est les acteurs de notre vie et les pions de celle des autres. Mais des fois, ca rends triste. On se demande même si on est pas dans un jeu vidéo. En tout cas je me pose la question.
Je me demande. Serait ce bientôt mon tour ? Toute l'association des élèves perds des membres peu à peu. Les jumeaux, Katrina, Jennifer.. Qui sera le ou la prochaine ? Jiro avait raison, la secte prends de l'ampleur.
J'ai tant de choses qui me trottent dans la tête. Des choses que je supporte plus ou moins.
Alors je marchais dans le couloir des casiers habillée de couleurs flashs... Pour changer. Un moment ou je crus entendre des bruits de pas. Je me stoppa donc. et baissa le son de ma musique résonnant dans les écouteurs. C'était sans doute une illusion, seulement je fis marche arrière.. Il y avait peut être quelqu'un.

Je restais comment dire. "buguée". Je restais de marbre à regarder le garcon qui venait d'apparaitre faisant une tête voir peut être plus que moi. Maudite taille.. Euh... D'accord. Je reculais du japonais, un peu trop proche à mon gout. Destabilisée, mal à l'aise, heureusement qu'il faisait plutôt noir. Parce que le rouge qui monte à la tête était assez ridiculisant.

- Euh... Salut.

Je regardait le mec un peu.. comment dire.. déjà d'une il connaissait mon prénom et mon nom.. de deux, d'où il sortait que j'étais intriguante ? c'était comme s'il me connaissait depuis un moment. Qu'il m'avait observé. Mais je ne put m'empecher d'avoir une pince d'énervement.

- Intrigante, et fille dans mon genre, non mais c'est quoi ca ?! Tu me connais pas et on s'est jamais vu ok ? d'ailleurs il y a que 36 % de personnes dans cette université qui pourait affirmer dire à quel "genre" j'appartiens.

Je ne pouvais definitement pas supporter que l'on me catégorise. Je m'étonnais moi même de voir à la vitesse à laquelle je pouvais m 'énerver. Et ce depuis la période où j'étais dnas ma période "droguée". Mais il avait raison. Il y avait peu de japonais, en vérité. Que deux. Etais je face au fameux Kira ?

- Euh.. ouais comme ci comme ca. Blabla Kira. J'ai lu ton nom dans l'journal du lycée. classe le coup de la table du billard. Original.

Je souriais à présent. Je ne savais pas trop de quelle facon. Mais je souriais.

Déboussollée. Je pris ces revelations comme.. une douleur interne. Personne ne devait savoir.. Mais lui pourtant le savait pas. Je reculais encore un peu. Je n'aimais pas ca. Que savait il d'autre de sa vie ? Tout ca c'était.. de la folie.

- Et t'as pas d'autres occupations que de regarder les gens..? et surtout, dans quel but hein ? non parce que c'est marrant ca..

Je rajoutaisd'une voix tremblante, les larmes aux yeux.

- Je n'ai jamais touché à de la drogue et Jiro ne m'a rien fait ! rien tu m'entends ?!

Kira me regarda dans les yeux. Qui n'avaient plus à retenir mes larmes. J'étais frustrée, vexée. Je perdais ma dignité. Je voulais détourner mes yeux, mais j'avais l'impression qu'il me mettait dans une prison. Il parlait tout de même beaucoup de Jiro.. en même temps, elle devait s'y attendre.

- Que veux tu à Jiro, à nous ou à moi ? Je ne crois pas que te regarde les problèmes que j'ai pu avoir avec lui...Tu cherches à faire quoi là ? Je vois même pas comment tu peux savoir pour le restaurant..

Je fut surprise par sa dernière phrase.

- Je ne vois pas pourquoi il viendrait.. ni pourquoi il serait furax. Je parle juste avec quelqu'un non..?

Ou alors.. Je virais au blanc. " Et il va arrivait quelque chose à Arielle". Etait ce le moment ? déjà que je me sentais décortiquée en plusieurs morceaux après ces souvenirs rappellés par un inconnu.. Alors comment peut on faire pire ? Je me surpris à reculer contre le mur. En fait, je respirais vite. Je paniquais sans le savoir. Comme dirait l'autre "J'ai le souffle qui m'arrache et meurt au bout de mes lèvres.." Ce n'était sans doute pas par hasard que je tombais sur le mec dont mon copain se méfier le plus ces temps ci. Il me fixait toujours dans les yeux et je faisais de même.

- Je peux faire quoi pour toi..? ou tu te passais juste par là pour faire une promenade nocture ?

C'était impossible. J'étais dans un cauchemar. Il ne pouvait pas.. Je secouais la tête à tout ce qu'il disait. Je ne voulais pas me souvenir.Je voulais oublier. Je voulais remonter , je voulais vivre et il m'enfoncait encore plus. Ce n'était pas vrai ! Il avait raison dans tout ces propos. Et moi je ne savais pas quoi faire. J'encaissais les paroles sans les accepter. Il m'anéantissait. Il avait raison sur tout, sur ma vie depuis que j'avais rencontré Jiro. Et je ne savais que pleurer. Je n'avais plus de voix à ca. Il m'humiliait. Sans remords. Avec cruauté. Je ne comprenais pratiquement plus ce qu'il racontait. Tout se répéter comme un film dans ma tête. J'essayais de l'arreter, me détacher, partir. Mais rien n'y faisait. Je ne sais combien je versais de larmes. Je ne savais plus. Je ne voulais pas savoir. Rien n'avait vraiment d'importance. Je me sentais juste.. découverte. Comme s'il m'avait regardé nue, comme s'il était un bouquin remplis de souvenirs. Mes souvenirs, nos souvenirs à moi et Jiro ! Alors comme ca lui aussi avec des observateurs. Et ou était ceux qui devaient me proteger. Que venais je de faire ? pourquoi étais je sortie ?
Lorsqu'il sortit qu'un mot en Allemand, je m'éffondrais en larmes. Je n'en pouvais plus, il fallait que j'explose. Je le regardais qui s'approchait de moi. Je ne réagit pas. Il se retrouva plaqué au mur. Je le regardais toujours fixement dans les yeux. Elle avait vu Jiro. C'était nulle comme situation. J'avais l'impression que malgré ce que faisait Jiro ou Kira, celui ci m'aura enfermé dans une réalité que je deteste. Que je ne peux plus supporter. Une réalité dont j'avais rendu le sujet tabou. J'étais dans des chaines trop serrées de paroles prononcées pleine de réalité. Jiro me parlait. Je ne répondais pas. Je n'y arrivais pas. J'étais.. bloquée. Il me demandait de fuir, de partir. Je n'y arrivais pas non plus. J'étais faible et sans interêts. Je regardais toujours Yamashita. Mes yeux gris-bleu transpercant ses yeux marrons. On pouvait clairement voir que j'étais partie dans on ne sait quelles pensées. D'ailleurs, je ne pensais pas. Non, je ne sais pas ce que je faisais. Je glissais le long du mur. Inconsciente de mes actes. Kira rigola. Et ca ne me réveilla même pas de ce que l'on pouvait appeller ma "transe". Il avait de l'air dans les poumons. Moi, je ne le sentais plus cet air. Je ne me sentais plus tout cours. J'avais décroché de tout. L'endroit ou j'étais, les personnes qui m'entouraient.
Je sortis des mots sans m'en rendre compte fixant Kira.

- Pourquoi tu.. fais ca. C'est ca le destin.. pourquoi le changer.. ca va pas changer la vie des autres. S'il faut croire au destin.. autant le laisser se réaliser. Pourquoi ne pas l'avoir dit ?! Tu m'as dit que tu l'empecherais.. mais c'est trop tard. Jiro expliques moi. Tu m'as dit que me le dire aurais changer le futur. Mais c'est ce que tu veux faire !

Oui, c'était trop tard. Je n'existais plus vraiment. La réalité m'avais déjà tué à la place du meurtrier. Douceur criminelle. Celle ci aurait été d'être dans ce bain de sang. Car là. Ce n'était pas doux. Non, c'était lent, douloureux, accablant. A qui je pouvais faire confiance ?! car oui c'était encore une question de confiance. Une chose certaine. Kira m'avait utilisé comme appat pour atteindre Jiro. Et lui m'avait tenu dans l'ignorance pour rencontrer Kira. Comme un ver que l'on met sur sa cane à pêche pour rencontrer le poisson. Cette révélation me fit encore plus mal. Il n'aurait pas du venir. Simple envie égoiste. Ne pas souffrir. J'aurais du dormir à cette heure ci, penser tranquillement que le lendemain, je verais Jiro à la caféteria, je l'aurais embrasser. je serais partie en cours, puis le soir, j'aurais vu Jarod. et après pourquoi pas mon petit copain.
Mais non, ca allait sans doute changeait. Je ne savais pas, je ne savais plus. Je n'ai jamais su. Ma vie reste toujours un mystère pour moi même.. mais Kira est la preuve vivant qu'il en sait plus que moi. C'est frustrant. Insconsciement, je continuais de pleurer.. et de le fixait. Ce garcon qui me détruisait avec la réalité.

- Vous êtes paradoxalement semblable..

Je le pensais, je le réalisais. C'était tic et tac, le paradis et l'enfer. La sagesse et la folie, le bien et le mal. j'avais l'impression d'être victime des deux.

Je comprenais, je comprenais tout ca. Sans comprendre. Je lui en voulais sans lui en vouloir. J'avais ma tête entre mes mains, regrettant tout ces bons moments tout les deux.. alors que nous n'avions jamais été seuls. Ca me prenait la tête au sens propre du terme. J'en avais la tête qui tournait, mon coeur qui battait vite. Tout ces souvenirs gachés par une seule phrase : je sais tout. Et j'étais impuissante à ca. A ma propre vie.J'écoutais Jiro, mais ne répondais pas. En réalité, je me retenais surtout de tomber dans les pommes. J'étais sur une main, à ne plus savoir quoi faire de ma vie. J'étais à coté de la plaque. Ils parlaient. Kira me répondait. On aurait pu croire un jugement sur ma mise à mort. L'un qui " la repoussait" l'autre qui cherchait une solution de l'empecher. Je sursautais entendant le poing de Jiro venir contre la joue de son ennemi. Je regardais tout ca d'un air vague. Par terre, contre les casiers. Je ne savais pas quoi faire. ni quoi penser. Je pensais à toutes les solutions qui pouvaient me faire sortir de cauchemar. Vous pouriez dire que c'est égoiste, mais << la vie est une p*tain qu'il faut savoir ba*ser> ( je suis désoleé c'est un proverbe xD ). Moi je n'y arrive plus. J'ai beau essayé de tout les cotés ( XD ). Je ne vois pas, ne trouve pas. Alors que faut il faire ? partir ? appeller mon frère, faire mes bagages, dire aurevoir à Jarod, à Liv.. et à Jiro. dire que je ne sais pas quand je reviendrais. Si je reviens. Et qu'allais je faire ? tout abandonner ? mes études, mes amis, mes amours et mes emmerdes ? Ma vie pour faire un résumé. Ma seule vie était ici. Autrepart, je n'avais plus rien. Mon père prit par son boulot, ma mère qui était partie.. elle aussi, mes frères qui faisaient leur vie. Je n'avais qu'un minimum d'importance qu'ici. Je m'étais recrovillée. Comme la periode la plus detestable de ma vie. celle que connaissait l'inconnu, celle dans laquelle j'avais tout fait pour éliminer Jiro de mon esprit. Je ne trouvais pas de solutions. J'étais seule. Il y allait réellement avoir un meurtre ce soir. Celui d'une âme ou d'un coeur ? Pourquoi la raison ne reprendrait pas le dessus ? J'entendis un hurlement plus fort que ceux qui résonnaient dans ma tête. Arrachez moi les oreilles que je ne puisse vous entendre, arrachez moi le coeur que je ne puisse plus avoir peur. Je pétais les plombs. Tapant mon poing contre le fer des casiers froids. J'hurlais presque.

- LA FERME ! la ferme.. par pitié.. je veux simplement... comprendre... juste comprendre.. arretez vos pics et vos coups... pourquoi tuer, QUEL SENTIMENT ?! celui de la destruction. QUE VOUS SAVEZ PARFAITEMENT EMPLOYER ! depuis quand vous vous connaissez, vous vous haissez, pourquoi, tu ne voulais pas croire.. simplement comprendre.. mais vous. Non, vous vous ne comprenez pas qu'autour de vous il y a les autre. Ceux qui voient que vous vous tuez mutuellement, que vous tuez les autres. Vous êtes enfermés dans un monde que seul vous connaissez. Vous essayer d'y inserer des personnes. Eléa. Moi. Mais vous ne comprenez pas que on ne trouve pas la clé de la porte. Vous nous aimez, vous nous tuez.. sans nous expliquer pourquoi. ALORS POUR UNE FOIS DANS VOTRE VIE SOYEZ SYMPA ! soyez sympa.. tues moi si tu le veux Kira... mais explique toi. sauves moi Jiro.. mais ca ne changera pas ce que j'ai appris. Je n'ai plus rien qui m'appartiens.. plus mes souvenirs, plus mes malheurs, mes bonheurs. Plus même ma personne..

Je ne savais pas ce que je disais. Je ne les regardais même pas. J'hurlais à des moments pour des choses non expliqués, j'hurlais, parce que je ne pouvais faire que ca. Je revoyais des images atroces repasser dans ma tête. Des images qu'ils connaissaient tout les deux. Je voyais le matin sans Jiro. Mon regard vide. Je voyais le "suicide" de Jarod. Seule. Je vois la seringue dans mon bras. Pleine. J'avais beau me caché les yeux, mettre mes mains sur les oreilles, ca continuait de défiler. Ce n'était.. qu'une.. crise d'angoisse interminable. C'était ca. J'étais dans une crise d'angoisse, j'essayais d'empoigner le sol, de frapper mon âme. J'avais envie de me mutiler pour faire gicler ce sang bon à rien. J'avais envie d'oublier.

<
C'est très mignon la manière dont tu perds les pédales quand tu essayes de mentir. Cette touche naturelle dénature le reste de ton apparence.>> Et des pleurs pleurs. Je voulais juste oublier toutes ces paroles, belles ou detructrices, ces moments, merveilleux ou affreux. Je voulais juste tout recommencer. Ma vie, mes emmerdes.. Malheureusement je voulais tout oublier. Je ne savais plus ou j'en étais. Seulement, une chose continuait de me tuer. Qu'il sache tout. Kira. Il continuait, à dire ce que j'aurais ressenti.

- Ce n'est pas vrai.. Il n'a rien détruit.. Tu.. tu as.. complétement tord ! COMPLETEMENT !

J'écoutais toutes leurs explications, et plus ils continuaient, plus je pleurais. Je n'en pouvais plus. Il ne pouvait pas le tuer. Il n'avait pas le droit. Malgré que je comprenais parfaitement, il ne pouvait pas. J'étais fixée sur Kira.

- Tu ne peux pas faire ca, il y a forcément une autre solution. T'as pas l'droit. Que dirais tu si je tuais.. Eléa..? Ou même Emily.. hein ?! Au final, c'est peut être toi Kira, le faible non ? qui ne sait pas contrer les émotions d'Izumi..? Vous êtes pathétiques.. Vous essayez de gêrer les autres mais vous n'êtes pas capables de vous gêrer vous même.

Pourquoi je faisais ca ? pourquoi j'appellais mon petit copain Izumi et que je les insultais. Pour qu'ils me haient. Parce qu'au fond, c'était ma faute si on en était là, si je n'étais pas sortie cette nuit, il fallait que Jiro vive sans moi, je ne lui apportais qu'embrouille, il fallait.. que Kira ne fassent plus le rapport entre Jiro et moi. Ma crise d'angoisse s'était calmée. Je l'avais calmé, je m'étais imposée dans la discussion. Pour y mettre fin. J'avais envie d'hurler d'avance. Mais il ne fallait pas. Je me levais, les yeux rougis par les larmes,.

- Vous ne valez rien.

Je me tournais vers Jiro, Mes yeux exprimaient la tristesse, même pire. Il n'y avait pas de mot pire que la mélancolie.

- Je ne voulais pas que tu reviennes. J'aurais préféré que tu restes. Il n'y a plus rien mise à part une attirance physique voir, d'esprit, mais ceux que nous étions avant. C'est fini.

Mais je t'aime quand même. Ca je ne pouvais pas te le dire. Je regardais Kira dans les yeux.

- J'espère que tu souffriras, t'as gagné. Félicitation.

Je passais entre les deux, les bousculant, les larmes aux yeux, courant presque pour atteindre ma chambre. Je fouillais tout mes placards, renversant les tiroir mettant les vêtements partout. Jusqu'a trouver ce que je chercher. Une bonne dose d'héroine. De quoi me faire dormir. Je regardais celle ci, pleurant et m'injectant le liquide dans le sang. Tombant sur mon lit, je ne trouvais qu'une chose à dire avant de tomber dans le royaume des rêves et cauchemar.

- Met mon coeur en veilleuse, mon cerveau en eveil.. ou sommeil.

Fini. Oui, ca l'était bien. Et par ma faute mais dire que je l'avais attendu si longtemps pour finalement partir. La plus cruelle des trois était bien moi. De ne pas penser à Jiro. de torture de Kira. C'est moi qui l'utilisait. Je ne valais encore moins qu'eux.
Reveil lundi matin. Ce n'était pas qu'un cauchemar, je n'ouvrais pas les yeux. J'étais vide, ne je pouvais donc pas croire à un cauchemar. L'écho de ma conscience hurlait dans mes oreilles. C'en était invivable. Mes yeux s'ouvrèrent enfin et la réalité aussi. L'état de ma chambre : affaires par terre, chaise renversée, seringue sur le sol. J'avais pris une compresse pour la mettre contre mob bras après l'avoir désinfecter. Je me regardais dans un miroir. J'avais des cernes énormes. Je ne m'aimais pas moi même. Je pris mes affaires de cours, le bras douloureux. Je mis un peu et partis laissant mon coeur vide de coté ainsi que mes esprits meurtris. J'allais aller m'oublier en cours, contacter mon dealer et retourner dans ma chambre. Rien de plus simple, rien de plus morbide. Je ne voulais pas voir Jarod, ni Liv et encore moins Elea. Je n'avais pas demandé à être seule dans une chambre pour rien. La voir me les rappellerait. J'y pensais déjà trop moi même pour les entendre partout. Il ne fallait pas croire, les groupies de Jiro avaient bien remarqué quelque chose de louche. Je le savais. Une fille m'avais déjà adressé la parole.

- Vous avez cassé toi et Jiro ?

Non. Nous n'avions pas cassé. Je ne lui avais pas répondu. J'avais continué d'avancé. C'était moi qui avait cassé. En tapant sur son coeur de cristal maintenant brisé, et Kira, et moi avec. Casser était le mot, il me restait que des bouts éparpillés sur lesquels l'on marchait dessus sans pitié ni grâce. Je les pulverisais personellement avec de la drogue, du sang et de la solitude. Je ne savais pas comment faisait Kira faisait pour s'en remmetre. Surement le sexe et pour Jiro. Mon dieu. J'avais peur de ce qu'il pouvait faire car je l'aimais comme je n'avais encore jamais aimé personne, je m'étais ouverte à lui lorsqu'il me regardait, sa présence me réchauffait et cette attirance de coeur et non physique. Oh ! Mon dieu. Il me manquait. Je crois que quoi qu'il puisse faire, je pouvais toujours lui pardonner. Si j'avais provoqué la rupture, ce n'était pas contre lui, mais pour moi. Oui, je l'avais fait parce que j'en pouvais plus, s'en était trop. J'avais été égoiste, sans l'avoir remarquer, sans lui avoir demandé. Je l'avais compris le jeudi qui suivait. Je le réalisais En plein cours de dessin, j'avais pris ma peinture mes pinceaux, mon sac et ma veste. J'étais partie sous les cris de mon professeur. J'avais couru dans les couloirs sans faire atttention aux personnes que je croisais, en les poussant brutalement. En arrivant dans ma chambre, je balancais mes affaires sur les autres, entassées. Je glissais le long de la porte éclatant en larmes. Un cri de parole m'échappa.

- Je ne me suis jamais mentie à moi même !

Une fois de plus, mon regard s'était posé sur un sachet de poudre blanche sous ma table de chevet. Je l'attrapais me faisant un rail de Cocaine. Je fus à coté de la plaque une bonne demie-heure avant de fermer les yeux et me laisser vaguer. Jusqu'à Samedi, je n'étais plus sortie de ma chambre, disant au doyen que j'étais malade, incapable de bouger de mon lit. Oh, c'était vrai, je restais recrovillée à penser à lui. Dire que je lui avais dit de m'oublier. J'espérais sincèrement qu'il était entrain de le faire. Mais pas à la même manière que moi. Moi je n'arrivais pas à l'oublier. Car je savais une chose. S'il m'avait un jour demandé de choisir entre lui et ma vie. J'aurais choisi ma vie. Car c'était lui ma vie. Voilà pourquoi elle était brisée à présent, voilà pourquoi je ne me sentais même plus vivre. Je l'avais fait fuir et j'en subissais les conséquences de mon crime. C'était pire que de tuer, de torturer, voler, detester, hair. Pire que des paroles jamais prononcés, une nature défaite. Oui, c'était bien pire. Certes, je m'étais détruit moi même. Mais je l'avais lui aussi détruit. Et voilà comment se finissait ma journée sur cette douce phrase. un pétard dans la bouche, des larmes à la fenêtre. Et des pensées chassées. Un futur quotidien. Ou pas.

Des fois, on se pose les bonnes questions. Qui gêne dans la société, et qui la change. Des fois on se pose aussi les mauvaises : qui est le coupable, qui est la victime. Mais des fois, il n'y a pas de réponses. Et il n'y a pas non plus de questions à se poser. Moi, je n'avais plus rien à me poser. Je devais quitter tout ca. Je devais partir de cette vie qui était mon enfer. Il fallait que j'avance. Mais avancer seule était inconsevable. Sans jiro. J'avais appellé mon père. Il fallait que je partes, au moins pour quelques jours, ou pour toujours. Je ne savais pas. J'avais ramassé mes diverses affaires, rapidement. Tout ce qu'il pouvait y avoir. Seulement il fallait que je fasse quelque chose. Deux dernières choses. Un stylo dans une main, une feuille dans l'autre.

" J'espère que tu m'as oublié comme je te l'ai demandé. Adieu. Je t'aime.
Arielle."

J'allais explosé. Comment je pouvais écrire ca ? Comment ?! Mais peut être que lui m'avait oublié finalement, peut être que ce mot ne servirais à rien. Je pris ma valise dans une main, mon alto sur mon dos, mes peintures et ce fameux papier. Beaucoup me regarder marcher. Mais moi je ne pouvais pas les voir. Mes yeux ne voyaient que le reflet de Jiro, que son visage ses yeux. Partout. Mon cerveau remplacait chaque personnes par lui. Et moi je pleurais. Péniblement. J'arrivais devant sa chambre. Je touchais la porte de la main. Etait il à l'interieur ? Il était tout de même tôt. Il devait dormir. Je me demandais si la porte était ouverte. Et s'il était réveillé. Aurais je le courage de lui parler ? non. Non. Le courage, je n'en n'avais jamais eu. J'appuyais doucement sur la poignet et poussa légèrement la porte. Je posais le mot sur son bureau. Je regardais son lit. Il y était. Son visage. Il était beau. Il était doux. Je refermais la porte. Réalisant ce que j'avais perdu. Un ange. Je continuais mon chemin, pensant à Alexandre qui avait perdu la vie ( j'avance les choses lol ) A Jarod et Liv que je laissais, à moi même aussi. Parce que ici, c'était moi. Je sortis rapidement de l'université, jetant une dernière larme sur son terrain, jetant un dernier regard sur ma vie. Dernier pour combien de temps. Je n'en savais rien. Une limousine à plaque d'imatriculation allemande arriva. Et j'embarquais. Au revoir. Ou adieu.

J'aurais du faire du bruit, me faire remarquer. Mais j'avais été pétrifiée par son si beau visage. Oh si tu savais comme tu me manquais déjà. Quand je regardais la pluie, je pensais à toi. Pour qui mes larmes tomber. Même le ciel pleur le mal que j'ai du te faire. Je ne sais pas si tu te rends compte. J'espère malgré moi, que tu es avec une fille entrain de rire, de l'amuser. J'éspère tant de choses pour ne pas avoir mal. J'allais chez mon frère. Le plus grand. Celui qui m'avait toujours tenu la main. Le seul à part toi. Reviens moi, viens me chercher. Que je suis stupide. Si j'arretais un peu mes contradictions. Je regardai mon portable. Nous étions tout les deux, lèvres contre lèvres, le sourire sur celles ci. On était beau de bonheur. Et maintenant beau de mélancolie. Je demandais au chauffeur d'accelerer. Il fallait que je parte, vite, qu'il fonce. Encore et toujours plus. Comme le temps a filé. Si ce n'était pas compliqué pour celui ci, ca devait forcement être facile pour nous. Je m'étais endormie en voiture. Parce que le temps est passé vite avant de me voir débarquer d'une limousine dans un quartier sombre et petit. La rue de mon frère. C'était complétement different d'un monde de riche. Il y avait de la solidarité, de la joie de vivre malgré les difficultés. Je descendais de la limousine sous les regards interessés. Voyant des cheveux noirs, et des habits colorés, j'entendis des cris. Levant les yeux. Je les voyais. Ma famille, mes anciens peu amis. Les voisins de mon frère. Ainsi, mon arrivée avait été diffusé par ici aussi, mon frère.. ne saurait décidement jamais tenir sa langue. Beaucoup de personnes vinrent me voir me demandant comment été New York. Eux n'avaient malheureusement pas ma chance. Je pleurais. Mais de joie, de me retrouver ici, tout de même. Je ressentais du bonheur à être parmi eux. Après avoir passé trois bons quart d'heure à parler avec les personnes que je connaissais, je montais dans un appartement. Là, je frappais. J'entendis un j'arrive et mon frère apparut au pas de la porte. Il me sourit et je lui sautais dans les bras. Pleurant encore et toujours. Des larmes de joie et de tristesse, les seuls que j'arrivais à livrer à quelqu'un. Il me soutenait. Ca pourait presque en paraitre une relation incestueuse. Mais ce n'était que d'esprit. Il prit mes valises. Il avait accepté de me recueillir tant que ma décision de partir de New York n'était pas certaine. Tandis que je lui parlais de Liv, cette fille superbe, je recus un appel, partant dans la chambre d'amis. C'était l'ami de Jiro, le Yakuza qui d'ailleurs m'avait suivi durant un bon moment à l'université, je reconnus sa voix.

- Vous voulez ?
- Savoir où vous êtes partis.
- A quoi cela pourait servir ? je ne reviendrais pas. Je suis partie. Point.
- Monsieur Izumi voudrait le savoir.
- Dites lui que je suis loin.

Je raccrochais. Le Yakuza lui savait pourtant ou elle était. Un mec de la mafia japonaise avait de quoi savoir ce genre de choses. Celui ci frappa à la porte de Jiro, après être entré. Il lui dit.

- En allemagne, dans les petits quartiers de Berlin. Elle n'avait pas l'air sure d'être.. partie.

Effectivement, je n'en étais pas sure. Une partie de moi était là bas. Je fondais en larmes. Il pensait donc toujours à moi. Mon frère vint me demander si je voulais manger un morceau. Je lui répondis que non, que j'avais besoin de dormir. Il me laissa seule. Avec mon sac. Je ramassa mes affaires, prit une seringue que je remplis d'un liquide. Insérant celui ci dans ma veine, je murmurais.

- Désolée Jiro. Il faut que je parte.

Berlin, les bas quartiers

J'arrivais enfin à Berlin après des heures interminables de vol, en jet privé, histoire d'aller le plus vite possible. J'avais amené quelques hommes avec moi, au cas où. Nous marchions désormais dans les rues des bas quartiers. D'après les informations que j'avais recueillies, elle était chez son frère. J'étais nerveux à l'idée de voir un membre de la famille de celle que j'aimais. C'était assez ridicule, au vu de notre situation. J'arrivais enfin au lieu indiqué et frappais à la porte. Quelqu'un ouvrit et je pris de suite la parole.

- Guten tag. Je m'appelle Jiro Izumi, je viens voir Arielle Norkel. Elle est bien ici ?

Je n'en pouvais plus, à peine reveillée, j'avais le coeur en miette. J'étais sortie de la chambre, la tête dans le gaze, limite en rigolant sous l'effet de l'alcool. Jiro.. Jiro. Depuis que je l'avais vu dormir, je ne pensais qu'à ce prénom, ce visage. Je n'en pouvais plus. Si lui ne voulait pas partir. Moi je partirais. J'étais partie voir mon frère, mal coiffée. Il le fallait. pour tout le monde. Que je disparaisse. J'embrassais mon frère les larmes aux yeux. lui disant que j'allais sur le toit, histoire de prendre l'air. Je sortais donc, prenant l'échelle, ne voyant pas les japonais qui arrivaient dans la rue. Je montais doucement les escaliers puis je regardais le vide. Je n'avais jamais eu le vertige. C'était qu'on se rendait compte à quel point la vie était belle. Un ciel nuageux mais.. magique. Des gens qui criaient pour mieux se réconcilier.. ou pas. Des enfants qui rigolaient. Je souriais. Oui, je souriais parce que s'en était fini pour moi ces petits moments de joies. Je ne savais pas ce qui se passait plus bas. Du coté de mon frère, c'était d'un point de vue plutôt normal. Il ouvra la porte, et vit un japonais. Il demanda Arielle. Mon frère se demandait bien qui c'était. Il ne m'avait jamais entendu lui en parler. Cependant, méfiant, il lui répondit.

- euh.. elle est partie sur le toit prendre l'air pourquoi ?!

Oui j'étais sur le toit. J'allais sauter. Certes, ce n'était pas forcement beau un corps à terre. Mais je n'avais plus rien d'autre pour le faire en toute intimitée. J'avais de la chance. De choisir le moment où je voulais mourir. Dans un dernier sourire, je faisais un pas en avant. plus que un seul. Et s'en était fini.

J'avais sans doute choisi la plus belle mort. Peut être y étais je déjà. Le vide. La mort. C'était ce qu'il y avait de plus beau. Je prenais mon temps, calculant ce que j'allais faire. La rue était déserte, le frais était bien présent. Douce sensation de mélancolie infestée d'un peu de bonheur. Le bonheur de l'oubliait, le bonheur de redemarrer. Je ne savais pas ce que je disais. Après tout, je n'en savais rien ! J'allais sans doute souffrir. Peut être même que je ne mourrais pas. Je retint ma respiration, prête à sauter, à ne pas hurler, à savourer la dernière montée d'adrenaline. Des larmes me montaient aux yeux. Ils allaient me manquer. Tous. Surtout Lui. Mais il le fallait. Pour son bien, et pour le mien. J'allais faire un pas quand j'entendis mon prénom, surprise je me retournais. Je n'aurais jamais du. Je relacher l'air, en un millième de seconde, j'avais reculé.

- J'fais des hallu'.

Surprise, c'était le mot, ca ne pouvait pas être Jiro. C'était impossible, il ne serait jamais venu, il ne savais même pas ou j'étais. Je glissais alors, me cognant la tête contre le rebord, me rattrapant à celui ci d'une main. Je ne l'avais pas vu venir. Cette glissade. J'avais la tête qui tournait, ma main qui glissait. Je sentais un liquide chaud me coulait sur le visage. Je saignais ? Etais je vivante ? J'avais la tête qui tournait mais je voyais le rebord. Et mes doigts avaient beau se cramponner. Je n'avais plus la force. Plus celle de vivre, plus celle de me retenir à celle du vide. Oui il m'attirait. Mais est ce que j'avais eu une hallucination ? Est ce que ma surconsomation d'héroine m'était montée à la tête ? Plus les secondes passaient, et plus j'allais tomber. Oui, je voulais me détacher de ce simple rebord. Parce que ce n'était pas Jiro, juste l'imagination de mon esprit. Je respirais fort, pourquoi
j'attendais ? voulais je voir un japonais à la voix casée apparaitre ? Un combat se mener dans mon esprit.

* C'est pathétique ma pauvre, sautes. Non il est vraiment là ! ce n'est que le fruit de ton imagination allez. Sa voix, sa voix, il avait l'air si vivant !! Tu ne sers à rien dans ce monde. Bien sur que si, ne laches pas prise ! La mort est ton meilleur choix. J'en peux plus.*

Cette dernière phrase signait mon arrêt de mort, Je laissais ma main glissait lentement, mes cheveux se ballandant dans le vent, mon sang coulant, ma tête tournait, et surtout. Oui. Surtout. Mes larmes s'échappaient. C'était les dernières. Il fallait les apprecier.

Je souriais une dernière fois, à cette vie, cette vie vie qui m'avait pouri jusqu'ici. Je lachais le mur une main vint l'attraper. Je ne comprenais pas, j'étais limite dans les vapes. On me prit mon autre main, je sentais que je remontais. Il y eut des paroles. Mais je les avais comprise, je le savais elles s'enregistraient dans chaques parcelles de ma mémoire. Mon souffle était fort. J'étais donc encore vivante ?! Je regardais celui qui m'avait tenu la main. D'un air vague, mon regard était planté dans celui de.. mon ex.. petit copain. Je n'arrivais pas à répondre. J'avais le souffle coupé. et pensées, c'était pire que tout. Il tenait encore ma main. Amis ? en sachant que mon coeur ne battait que pour lui. C'était comme donner de l'eau à celui qui voulait du pain. Sans doute plus dur à supporter que le simple fait de s'ignorer. Les Yakuza ainsi que mon frère arrivèrent au moment ou j'ouvrais la bouche, allarmés par l'hurlement de Jiro. Je pleurais. Je ne savais pas comment je m'en sortais. Pour pleurer autant. Je pleurais d'avoir tout détruit. Mon frère m'appellait, essayant de me faire réagir, mais j'étais bloquée sur Jiro. Il allait partir maintenant ? Voyant que je ne répondais pas, mon frère me prit dans ses bras, je continuais de fixer Jiro que mon frangin avait invité à entrer. Il fallait toujours que je vois ne serait qu'un seul membre de mon ex copain, de peur de ne plus le voir. Mise sur le canapé, je sentis un gant gêlé sur ma tête. Ca me picota. Je ne savais pas ce que j'avais, je m'en fichais. Plus rien n'avait d'importance. Après avoir essayer maintes fois de me faire parler, mon frère suggera aux Yakuza de prendre un café, histoire de sortir du salon. On se retrouvait tout les deux. Moi. Et Jiro. J"ouvrais la bouche puis la referma jusqu'a qu'un son daigna sortir de ma bouche.

- Pourquoi t'es là? tu devrais pas. C'est moi qui ai foutu le bordel. Ce n'était... pas toi qui m'avait fait du mal. C'était la solitude.. J'ai une fois de plus fait le plus pouri des choix possibles. Je croyais qu'on tout le monde recommencerait, qu'on s'oublierait. Qu'on finirait par avancer. Et visiblement.. j'ai fais encore plus de mal que je le pensais. J'suis désolée. Vraiment. Tu devrais pas être ici. d'ailleurs je sais même pas pourquoi je te parle, parce qu'au fond, ca réparera jamais mon erreur. Je n'arrive plus à te comprendre. Un mec normal m'aurait laissé sauter, et il aurait raison. ca aurait été la libération pour nous deux. Toi qui a souffert des actes et paroles d'une sale garce n'arrivant pas à se gérer, et moi qui n'arrive plus à avancer. C'est déguelasse de ma part non ? de ne pas assumer mes propres choix. C'est peut être moi ca. Peut être que je ne mérite pas l'importance que tu me donnes.

Mais quesce que je foutais ?! J'avais l'homme que j'aimais en face de moi et.. et j'essayais de lui faire lacher prise, qu'il refasse sa vie qu'il ne souffre pas avec moi. J'essayais d'éloigner celui que j'aimais plus que tout, en le dégoutant de ce que j'étais. Mais mes larmes me trahissaient. Je l'imaginais déjà entrain de passer le pas de la porte. Loin dans le couloir, baissant le regard et tournant le dos à ma seule raison de vivre. Oh oui. J'étais réellement stupide.

Je l'observais. Sa voix. Elle résonnait dans mes oreilles et cette fois c'était bien. Je me laissais bercée par cette voix qui m'emmenait battre mon coeur. Il fallait que je me concentre sur ses paroles, pas sur sa voix ni sur sa mélodie. Sur ces paroles. Je rougis de honte. d'accord, j'avais compris. Il ne partirait pas à ma demande, et je le remerciais du regard même si c'était à peine perceptible. Je me justifiais par rapport.. à ma bêtise.. ou pas, je ne saurais sans doute jamais si ca avait été une erreur.

- J'en peux plus des crises d'angoisse à hurler toute la nuit, malgré les moyens que je peux employé pour ne serait arrêter de penser. et j'en pouvais plus non plus d'entendre le seul que j'ai dans mon corps admiré comme une bête de foire par toutes ces pimbêches.

Jalouse ? Non c'est pas vrai, j'étais pas jalouse, juste irritée que l'on puisse fantasmer sur mon.. copain, ou ex, je savais plus trop. Il venait de me dire qu'il m'aimait. Mon coeur sauta un battement de coeur. Ca m'ouvra les yeux, j'étais avec Jiro. Et je savais comment il avait fait pour venir d'ailleurs, ni pour savoir comment cela se faisait il qu'il savait ou j'avais été !

- Bien sur que j'ai besoin de toi ! Chaque fois que je vois un quelconque signe d'amour, je pars en live. Parce que j'ai pas été capable de le conserver en me rendant compte que ca n'avait pas été toi qui m'avait détruit.. le.. soir.. C'était lui. Pas toi. J'ai pris du temps à le réaliser. Mais comme toi tu ne réalises pas que je ne me suis jamais mentie à moi même. Il n'a jamais été brisé par un quelconque départ. Il était simplement inexistant. Donc oui j'ai besoin de toi, rien que de sentir ta présence, ton parfum.

J'étais gênée, pour la première fois depuis longtemps j'avais dit mes sentiments. Mes vrais. Je mis ma tête dans mes mains comme pour voir si je n'étais pas entrain de rêver.