Les yeux fermés, les écoteurs dans les oreilles, des bruits de pas allaient et venaient autour d'elle, parfois, on entendait un éclat de rire, qui lui arrachait une moue car elle l'entendait par dessus le volume de sa musique. Un instant, elle ouvrit les yeux. Un jeune homme se tenait à quelque mètres de l'endroit où elle était affalée. Il était grand, le fait de lre regarder d'en bas faisait que, en plus de sa petite taille, Elincia se sentait vraiment petite. Il était brun, mais un brun clair, ses cheveux ondulait légèrement, mais pas suffisament pour s'en rendre compte si l'on ne fait pas attention. Elle retira vivement un écouteur de son oreille au moment où il lui parla.
Son sourire était très charmeur, Elincia ne put s'empêcher de lui rendre son sourire, une petite fausette apparut sur sa joue droite, elle fit "pause" sur son Mp3 et releva la tête pour apercevoir plus clairement le visage de son interlocuteur sans avoir le soleil dans les yeux.

- Alors...je voix que ma place n'est plus libre comme avant.

Sa place... mais bien sur... Si il n'avait pas sourit à la fin de sa phrase, Elincia aurait certainement répondu assez sèchement, mais ce sourire symbolisait pour elle une certaine sympathie de la part du jeune homme. Elle tenta de se relever en s'appuyant au tron de l'arbre, elle épousseta sa veste et son pantalon et sourit à l'inconnu... car oui : elle ne connaissait personne, Elincia avait beaucoup de mal à s'intégré, donc elle ne faisait jamais le premier pas pour recontrer des élèves avec qui elle pourrait, pourtant, s'entendre à merveille. Un rire cristallin à volume réduit s'échappa de la bouche de Elincia et dans un sourire elle lança sur un ton ironique :

- Ta place, oups pardon, j'ignorais que cet arbre était le tiens.

Cette fille avait l'air sympathique. Elle avait doucement répondu à William qui souriait cette fois plus que les autres fois. Il regarda la jeune fille et lui dit d'une voix si mélodique.

-L'arbre pourra bien supporter deux personnes!

Il ricanait! Il sentait qu'il allait bien s'amuser cette matinée. Le jeune Delpierro aimait tellement être en compagnie avec des gens qui n'ont que le sourire sur le visage et qui pourront lui tenir compagnie. Et cette fille, il ne connaissait pas son nom, il pensa comme avant: Qu'elle était nouvelle.

-Je suis William Van Delpierro, élève de deuxième année de la branche de l'art!

(Pas d'inspi')

William, prénom princié, Elincia aimait bien ce prénom, elle se demandait de quel origine était son nom de famille, c'était peu commun, elle tendit une main vers lui sans se délesté de son sourire angellique.

- Elincia Hopkins, enchantée ! J'ai longtemps hésité entre la branche art et la branche sport.

En effet, elle passait la majorité de son temps à danser, quand elle était seule, à chanter, dessiner quand elle s'ennuyait, mais elle avait finit par prendre sport. N'oublions pas qu'Elincia est blonde, en lui en demandons pas trop, qui a dit qu'elle devait être logique ? Elle se rassit au pied de l'arbre et appuya à nouveua son dos contre le tron du chêne certainement tricentenaire. Elle formula la question qu'elle se posait quelques secondes plus tôt.

- Ton nom, il est de quel origine ?

(pardonné, moi si il y a des lignes c'est parce que je raconte des trucs inutiles XD... là aussi je manque d'inspi sur c epost X_X)

[On dit pas Bulgare, plutôt Oo]

- Bah, me plaire ... oui, dans l'ensemble, je suppose ...

Quelle réponses idiote ! On ne suppose pas si on se plait dans un endroit, mais dire qu'elle ne se plaisait pas était faux et le contraire l'était également, disons qu'elle ne s'y déplaisait pas, sachant qu'elle n'était pas du genre à vouloir se faire remarquer parmis les gens qu'elle ne conaissait pas, elle ne prenait pas beaucoup le temps de visiter les alentours. Oh, certes, elle avait déjà fait un tour dans les boutiques de New York, mais elle n'était même pas allée dans toutes les pièces de l'université, il faut dire qu'elles étaient nombreuses, alors faire ça seule et sans motivations, ce n'était pas l'idéal.

- A dire vrai, je ne m'intègre pas particulièrement bien, je n'ai pas le réflexe d'aller voir les gens, je reste dans mon coin donc bon ...

A tous les coups, il s'en fichait totalement, elle ferait mieux de se taire et d'observer les nuages. Mais se taire, remettre ses écouteurs, augmenter le volume et fermer les yeux en ignorant William lui paraissait quelque peu ... déplacé. Même si son habituelle solitude était en train de chantonner dans son esprit "va voir ailleurs, là où c'est plus calme !!", mais ses deux petites consciences se battaient, l'une pour dire "vas-t-en" et l'autre "reste, ça deviendra peut être un ami"... dur d'imaginer qu'il se passe autant de choses, soit dit en passant : inutiles, dans la tête de la blonde qu'elle était.

C'était bien le genre de personnes que William aimait, des personnes qui n'allaient pas voir les gens, juste comme lui. Il était distant, et enfermé, sauf s'il y avait une jeune jolie fille dans les coins. Ce matin, il se sentait content mais triste et mélancolique. Il ne savait quoi penser, et en entendant dans la tête une chanson nommé "Here without you!" il voulait pleurer. Il regarda Elincia, qui était blonde en passant. Il avait envie de hurler et de crier, il avait de pleurer et de frapper, il avait envie de mordre et de tuer. Tuer...tuer...tuer, ce mot ne cessait de se répandre dans sa tête telle les paroles d'une vielle chason de Rock.

-Je dois te dire que tu devras des fois faire le premier pas!

Faire le premier pas, elle y avait souvent penser, mais au moment de le faire, elle se défilait à chaque fois. Elle n'était pas vraiment faite pour vivre en société, mais elle n'en éait pas encore au stade de marginale, juste... quelqu'un qui aime être seule. Beaucoup de gens étaient comme elle. Sortie du sport et de la musique, Elincia ne faisait pas grand chose de ses journées, à part griffoner sur un carnet à dessins ou sur des cahiers de cours.

- Ouais, je sais bien. C'est pas que je m'y refuse, juste que ... je ne m'en sens pas particulièrement capable, c'est tout.

Pourtant, avec ses amis, elle se révélait totalement déjentée et très bonne vivante, elle aimait rire et passer du bon temps, mais la dernière fois qu'elle était sortie avec des amis remontait à plusieurs années. Tous ses déménagement avait quelque peu boulversé son équilibre interne et elle avait par conséquent du mal à présent à s'attacher au gens, de peur de perdre les personnes qu'elle apprécie. Elle savait pourtant bien, que ce n'était pas demain la veille qu'elle partirait de New York.

Il la comprenait, une fille comme elle qui vient d'arriver dans une école de riches et de l'élite des New Yorkais ne va pas vite s'intégrer. Mais comme il avait souvent l'habitude de dire ... "Dans cette école, même les amis peuvent être achetés." On ne pourrait pas trouver deux bons amis dans cette école, deux êtres qui s'aiment. D'ailleurs, William avait totalement oublié les sentiments, cela n'existait plus pour lui. L'amour l'avait trompé, il ne lui faisait plus confiance. L'amitié s'était moqué de lui. La peur l'avait trahi. Il ne ressentait plus rien, il était un homme froid ... mort ... sans émotions. Il voulait tout oublier, oublier la vie, mais avant toute chose répondre à cette jeune fille.

- Mais essaie quand même, tu pourras vite faire ta place! Tes parents font quoi?

C'est la question qu'il aimait le moins, que font tes parents? Il ne voulait pas rester dans l'ombre de la richesse de deux parents bulgares, ni dans l'ombre de leur réputation. Il voulait faire quelque chose, et créer sa place lui-même, c'est pour cerla qu'il comptait devenir acteur. Il regarda la jeune fille avec un sourire s'étirant le long de son visage avant de lui répondre avec un ton chaleureux.

-Mon père possède une grande série de sociétés dans états unis et en Europe, ma mère est la direcrice d'une université de danse un peu comme celle-là!