La musique c'est beau.. surtout quand on la comprends. [ Jarod & Arielle ]

( désolée pour le titre pouri lol )

on vit tous avec nos fantomes, les gens que l'on hais, les gens que l'on aime, et l'indifference des autres. On vit en regrettant, on vit en esperant.. On vis d'une facon que l'on ne demande pas forcement. Et pourtant, combien de personne aimerait demander la tournure des événements de leur existance ? combien aimerait tous simplement tout contrôler. En vérité, tout le monde, que ce soit avec sa confiance ou son subsconciant. Qu'on le veuille ou non, l'humain est fait de cellules qui l'oblige à avoir envie de tout contrôler. Regardez, bébé, on fait tout pour avoir ce que l'on demande à nos parents. adulte, on demande aux enfants de faire ce que nous avons rater.

Bref, en résumant, l'on vit avec des contraintes que jamais on ne pourra éteindre comme une bougie. Une bougie c'est simple. Tu l'allumes, et en une seconde, tu vérras cette couleur jaune qui te donne envie de mettre ta main sur la mèce. Une bougie c'est simple, tu te réchauffes les mains à une vitesse innatendue. Un bougie c'est simple, pour l'éteindre, un simple coup de vent suffit. Mais la vie, elle, est moins simple. Pas simple de la créer, pas simple de la vivre, mais pourtant la mort elle est paralléle à la bougie. Un seul coup de vent et flop. Plus rien.
Arielle devait parler à Jarod, lui parler des ses dons de meurtrier, pourquoi comment, ou et pourquoi ? Ouais.. pourquoi, une question qu'elle avait déjà tenté d'éllucider, une question qu'elle n'avait pas résolu. Il lui avait dit que c'était par justice.. mais elle était sure que c'était faux, que son coté.. noir comme il disait, ce coté, qui lui avait permit, pour le dire au sens propre du terme : se défoncer. Elle était sure qu'il y était pour quelque chose, surtout depuis la rupture entre le rebelle et la bimbo blonde Justine. Il avait été si différent, il faisait peur à beaucoup de monde, il effrayait toutes les personnes qu'il voyait sur son passage. Arielle, elle n'avait pas jugé, comme peu de personnes, mais il y en avait, quand même. Oh, ca ne l'avait sans doute pas aider, mais ca l'avait peut être fait refléchir.. Arielle arrivait à avoir la naiveté d'y croire.

Elle ne savait pas où il était. Mais elle devait le trouver, lui parler. Lui parler pour tout le monde, peut être même pour lui, le proteger, l'éloigner. Etant une des victimes premières, elle se devait même si cela aller trop loin, le prévenir. C'était étrange non ? A quel point elle avait peur de peu de personnes lorsqu'elle se faisait martysirée, frappée par des garcons. Elle avait peur, elle criait,elle en pleurait, elle se souvient de ses membres qui tremblaient au moindre geste de ces garcons.. Elle connaissait plus que personne, la soumission. Et pourtant.. Voilà qu'elle voulait proteger un meurtrier. Une personne qui riait du sang qui coulait, un sadisme, un homme qui n'avait pas peur de brandir son arme, et de détruire des âmes. Elle n'avait pas peur parce qu'elle savait qui s'était au fond. Et c'était ca la grosse différence. Les garcons dont elle avait eu si peur, c'était eux, leur partie de l'âme la plus franche qui lui avait fait du mal, et elle croyait au fait que Jarod n'était pas ainsi.

Elle était à la porte de la salle de musique, entendant un rythme toujours sur la même mesure, où elle entendait le son d'une guitare électrique, sans aucun doute. Une personne passionnée dans ce qu'elle faisait. L'allemande regardait par l'entrebaillement de la porte, et apercevait la cravate mal mise du rebelle ainsi que ses cheveux completement décoiffés. Elle eut un sourire au coin. Elle ne savait pas vraiment comment s'adresser à lui. Beaucoup de choses avaient changé depuis. Leur relation, leurs actes, et leurs amitiés. Ils étaient toujours aussi proches tout en étant distant. C'était étrange.. disons que ca ne changeait pas vraiment de leurs habitudes. Le bizarre, c'était leur rayon après tout non ?
Elle entra doucement, et ferma la porte à clé. Personne ne devait apercevoir cette conversation. Personne. Elle murmura.

- Jarod.

Elle avanca vers le garcon. Elle savait que s'il était toujours vivant. c'est que la secte l'avait épargné. Elle lui sourit franchement, elle était si heureuse de le savoir ici, vivant. Elle ne put s'empêcher de lancer joyeusement un :

- Ca va ?

Le contrôle, et le pouvoir. Les deux facettes d'une même chose, lorsque l'on y pendait. Qui avait le pouvoir possédait forcément le contrôle. Et à l'heure actuelle, Jarod savait parfaitement ce que ces deux mots voulaient dire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il manipulait les deux camps d'une guerre universitaire comme il le voulait. Enfin... il avait sous estimé les capacités de Justine, mais la Secte avait eut très peur. Et malgré tout, alors que ce qu'il avait fait aurait causé la mort de n'importe qui d'autre, lui était toujours là, bien vivant. Et il vivait un jour comme un autre, c'est à dire avec la musique. Pourtant, la phase sombre qu'il venait de vivre, et la période pendant laquelle son coté noir avait reprit le dessus avait fait un désastre. Et la chanson qu'il avait entamé, était encore une fois une manière de transmettre ce qu'il ressentait en lui.

- The secret side of me, I never let you see
I keep it caged but I can't control it
So stay away from me, the beast is ugly
I feel the rage and I just can't hold it

It's scratching on the walls, in the closet, in the halls
It comes awake and I can't control it
Hiding under the bed, in my body, in my head
Why won't somebody come and save me from this, make it end?

I feel it deep within, it's just beneath the skin
I must confess that I feel like a monster
I hate what I've become, the nightmare's just begun
I must confess that I feel like a monster

I, I feel like a monster
I, I feel like a monster

Les gens n'imaginaient pas ce qu'il était vraiment, ou plutôt, ce qu'il pouvait être derrière la façade du gentil rebelle appréciateur de musique pour le moins violentes. Tout le monde voyait en lui quelqu'un de sympathique, quelqu'un en qui on pouvait avoir confiance, avec un brillant esprit de déduction, et prêt à tout pour arrêter la Secte. En gros, on aurait presque put croire qu'il était un ange. Et pourtant, c'était tout le contraire. A l'intérieur de lui sommeillait le pire des démons.

- My secret side I keep hid under lock and key
I keep it caged but I can't control it
'Cause if I let him out he'll tear me up, break me down
Why won't somebody come and save me from this, make it end?

I feel it deep within, it's just beneath the skin
I must confess that I feel like a monster
I hate what I've become, the nightmare's just begun
I must confess that I feel like a monster

I feel it deep within, it's just beneath the skin
I must confess that I feel like a monster
I, I feel like a monster
I, I feel like a monster

It's hiding in the dark, it's teeth are razor sharp
There's no escape for me, it wants my soul, it wants my heart
No one can hear me scream, maybe it's just a dream
Maybe it's inside of me, stop this monster

Le jeune homme était tellement prit dans sa chanson, qu'il n'avait pas fait attention que quelqu'un avait fini par le rejoindre dans la salle de musique, histoire de prendre plus ou moins de ses nouvelles. Une des rares personnes à connaitre ses deux facettes, et à être resté en vie. Une des rares personnes pour qui il serait prêt à mourir.

- I feel it deep within, it's just beneath the skin
I must confess that I feel like a monster
I hate what I've become, the nightmare's just begun
I must confess that I feel like a monster

I feel it deep within, it's just beneath the skin
I must confess that I feel like a monster
I've gotta lose control, he something radical
I must confess that I feel like a monster

I, I feel like a monster
I, I feel like a monster
I, I feel like a monster
I, I feel like a monster

Il finit le morceau en allongeant la dernière note, et se passa la main sur le front. Cela faisait déjà plusieurs heures qu'il était là, avec sa guitare électrique, en train d'essayer de canaliser sa fureur à travers sa passion. Lorsqu'il s'arrêta, il remarqua seulement Arielle, et posa son instrument.

- Ça va ?

Il sauta de l'estrade et vint lui faire la bise et lui ébouriffer les cheveux. Puis se posa dans un siège quelques secondes.

- Eh bien je dirais que comme je suis encore en vie, ça peut aller.

L'allemande sursauta. à fond dans le morceaux, elle ne prétait pratiquement plus attention au musicien. C'est trop bien joué pour qu'elle puisse. Il devait quand même avoir un don ! Sans doute que s'était inscris dans son sang depuis sa naissance.. quand on voit les parents en même temps, cela ne peut pas paraitre étonnant ! Lorsqu'il descendit de la scène, elle se précipita pour le voir et lui répondit en froncant légèrement les sourcils.

- Euh.. Oui, enfin, c'est plutôt vers toi que se tourne la question je crois.

Elle eut un sourire amusé lorsque une fois de plus ses cheveux se retrouvèrent emmelés. Ca lui avait manqué ce geste, bien que ca lui rappellait toujours un peu qu'elle était.. comment dire ? de petite taille. Elle fit quelques paroles hors sujet quoi qu'il n'en n'ai pas vraiment à Jarod.

- J'vais grandir, et là tu vas souffrir !

Elle se mit à genoux, à la place pile poil en face de Jarod, dans le but de le regarder dans les yeux. Elle sautillait limite, trop heureuse de le voir en bonne santé.. enfin, on ne parle bien que de sa santé physique. On aurait crut une gamine qui attendait une sucette.. m'enfin.

- Ca j'avais remarqué ! Mais tu les as vu ? ils t'ont dit quelque chose ? Enfin j'imagine que oui ils t'ont dit quelque chose, je pense pas qu'ils vont non plus laisser passer comme ca.. non parce que tuer des gens pour rien, j'imagine bien que ne pourait pas laisser passer quelque chose qui les découvrirer.. Mais alors, par contre du coup, je comprends pas pourquoi tu es toujours vivant, non pas que je sois pas heureuse, bien au contraire. Mais ca m'énerve les paradoxes comme ca, allez explique !!!

Elle était exitée et impatiente. Elle avait enchainé ses paroles d'une vitesse explosive. Elle souriait franchement à son meilleur ami.

Sacrée Arielle, elle ne changeait pas. Sa petite sœur. Lorsqu'elle était là, il était impossible pour lui d'être en colère, ou même de mauvaise humeur. La jeune femme ne s'en rendait peut-être pas compte, mais elle était certainement le dernier lien avec la lumière. La seule personne susceptible actuellement de le tirer du monde obscur dans lequel il s'était plongé. Sa remarque sur le fait qu'elle allait grandir le fit rire.

- Promis je t'achètes des chaussures à semelles compensées pour Noël, tu gagneras dix centimètres.

D'accord, c'était méchant, mais entre eux, c'était vraiment habituel, et puis c'était leur manière à eux de vivre, après tout après les trips près des cadavres, on pouvait tout faire non ?

- Bien sûr que je les ai vu, tous, et mêmes un petit nouveau d'ailleurs. Je peux te dire que Justine, bien qu'elle ai réussi à s'en tirer, a très mal prit ma mise en scène, et que le retour de Leah fait que Jensen s'éloigne d'elle, et c'est plaisant de la voir souffrir à son tour. Le goût de la vengeance est agréable. Et si je suis toujours vivant, c'est que j'ai encore un ou deux amis là-bas et qu'ils savent que si je tombe, ils tomberont également. Tu as certes une des versions du dossier, mais des versions arriveraient en masse à l'association si je venais à mourir.

Arielle l'observa les yeux grands ouverts le temps de comprendre ce qu'il venait de dire. Elle qui s'était affolée à l'idée de lui parler, parce que la dernière fois qu'elle l'avait vu, elle pouvait avoir l'air d'une réelle droguée.. Mais elle savait que Lloyd ne jugerait pas sur ca.. même si elle s'était imaginée tout et n'importe lequel des scénarios possibles, les plus stupides comme les plus étranges d'ailleurs.
Bref, elle resta.. buguée ? oui c'était le mot puis répondit.

- et promis, je t'achètes du scotch toutes surfaces pour Noël : tu sauras quoi faire quand tu parles pour rien dire

Elle sourit, et même, éclata de rire, elle se mit tout de même à distance de son ami pour que ca ne parte pas en bagarre, gentille. Quand même !

- Hum, ca je le sais.. mais en ce moment je me fiche un peu des dossiers, je m'inquiétais plus pour mon ami que le mec qui veux se venger, sans te critiquer bien sur. Je vois, c'est que tu as quand même un grand rôle dans la secte non ? pas étonnant qu'ils n'aient pas plus agis que ca.. si t'es un des plus.. des plus.. Je sais pas comment dire.

A vrai dire, elle ne savait pas vraiment comment le caractériser.. comment trouver un adjectif pouvant décrire le meurtrier.. pas l'ami.. Et c'était bien différent. Elle devint soudainement sèche, elle en avait assez que ce Jarod.. continue de parler de vengeance.. et aimerait savoir ou est parti celui qui regretter de faire du mal, le sensible, qui reconnaissait ses erreurs.

- La vengeance ne te rapportera rien.. cool, elle souffre, et après hein ? Tu crois que peut être, le mal qui est en toi ira mieux. Laisse moi rire "Jarod", le gout deviendra amer. Tu devrais plutôt te conduire en adulte et lui demander de réelles explications.. Et tu sais quoi ? finalement, Justine gagne, tu t'interesses toujours à elle.. Oh non, pas par l'amour, mais par la haine.. Et c'est là qu'elle gagne, elle est toujours quelque chose à tes yeux.. Crois moi, l'indifférence fairait 100 fois plus mal.. regarde toi. Elle t'a ignoré, tu n'es que des cendres avec quelques étincelles.. c'est que.. c'est peut être ca la solution, pour réellement la faire souffrir.

Arielle devenait sadique..? Non, pas du tout. En vérité, elle essayait de faire comprendre au vrai Jarod, caché derrière son ombre, que tout ce qui'l faisait ne servait à rien... Arielle savait qui s'il continue comme ca gagnerait à la fin de cette "guerre froide". La bimbo au coeur brisé. Elle se rappellait d'elle et Jiro, qui se faisaient du mal mutuellement. Son petit ami avait eu une marge d'avance : l'indifférence difficile, mais qu'il avait démontré aux yeux de beaucoup de monde.. et elle était tombée bas avec sa haine qui prenait chaque gouttes de son sang, chaque veines de son corps. Elle avait parlé durement à son ami.. car elle était à 99% qu'il réagirait un minimum.. Peut être que si elle arriverait à le convaincre de cela.. elle arriverait à aller plus loin, revenir complétement, et le réparer des erreurs qu'il avait fait.. Mais bon.. elle essayait d'éviter l'utopie.

Jarod resta un temps, sans rien dire. Sans même rien faire, à dire vrai. Il savait que sa petite sœur, comme il aimait à l'appeler, avait une espèce de capacité étrange sur lui. Elle pouvait balayer le négatif. Et le fait qu'elle ne le juge pas malgré toutes les choses horribles qu'il avait fait, était un point de repère vital pour lui. Pourtant, si extérieurement, il planait d'un seul coup un silence de mort, intérieurement, il se passait beaucoup de choses. Même plus que l'on ne pourrait le croire. Les luttes intérieures étaient certainement les pires qui soient. Personne ne pouvait deviner leur violence, ni les blessures qu'elles faisaient. Le musicien ne semblait même plus conscient de ce qui se passait à l'extérieur. Pourtant, il finit par revenir au moment présent, et il regarda Arielle. Mais son regard n'avait plus rien de haineux, ni même de sombre. Il semblait juste résolu, comme s'il n'avait qu'un seul objectif, et rien de plus. Le musicien se mit à parler, d'une voix étrange, comme si il était extérieur à ses propres propos.

- Tu as certainement raison. La haine ne m'apportera rien. L'amour ne m'a rien apporté. Quand à la vie, elle m'a tout prit. Je n'ai plus d'homme que le titre. Je suis juste devenu un animal guidé par ses instincts. Rien d'autre. Je ne suis qu'une personne qui a échoué. Tout ce que j'ai fait n'a été qu'une longue série d'échecs. Et je me suis enfoncé dans une illusion. Une illusion que j'ai essayé de faire devenir réalité. Je n'ai pas réussi à percer, alors je suis devenu violent. On a voulut m'offrir une deuxième chance, et je l'ai foutu en l'air. J'avais une chance de m'en sortir, mais j'ai rejoint un groupe de tueurs. Je n'ai apporté que le mal autour de moi. La mort, le sang, et la douleur. Je n'ai jamais su faire quelque chose de bien sans apporter la destruction. Je n'ai jamais put être utile à quelqu'un. J'étais tellement débordé par la haine, que j'ai tué Katrina sans aucune raison. Juste pour le plaisir de le faire. J'aurais put permettre aux Jumeaux Ilyrinen de s'enfuir avant leur funeste destin, mais j'ai été celui qui les a offert à la personne qui a mit fin à leurs jours. Je ne suis pas quelqu'un de bien, Arielle. Je ne l'ai jamais été, et je ne pourrais jamais l'être. Du moins, pas dans cette vie. Je ne mérite qu'une seule chose, c'est de rejoindre le purgatoire, et de tenter d'y payer mes péchés.

Alors qu'il pleurait, des larmes coulaient silencieusement sur ses joues, sans discontinuer. Et plus la jeune Allemande y pensait, plus ce que disait son ami ressemblait de trop à ce que l'on pourrait mettre dans une lettre d'adieu.

- This is the end, here today, but I will build a new beginning.

Le rocker s'avança vers la porte, qu'il ouvrit d'un coup de pied, vu qu'Arielle l'avait fermé plus tôt. Elle ne comprit pas immédiatement, le sens des phrases de son frère. Celui-ci avait exprimé ses regrets, mais la fin n'avait pas de sens, sauf si... La graphiste commença à paniquer. Il n'allait pas faire ça ??? Elle le suivit, essayant d'être aussi rapide que possible, mais Jarod était plus rapide. Entre temps, dans sa course, lui s'était équipé de poings américains, en fer. Il ne s'arrêta qu'au niveau d'une borne haute tension, et après avoir forcé l'ouverture, frappa de toutes ses forces à l'intérieur. Le choc électrique ne tarda pas, provoquant une coupure de courant dans toute une partie de l'université. Arielle s'était figée en le voyant secoué de spasmes à cause de l'électricité. La jeune femme courut de manière à rompre le contact entre l'appareil et l'humain. Le rocker était passé dans l'inconscience. Son pouls était faible, mais il battait encore. Décidément, il aurait tout raté dans cette vie, même sa tentative pour mourir. Il fut emmené rapidement aux urgences, toutes sirènes hurlantes.

Arielle l'écouta, il s'en voulait.. il...exprimait du remords ? c'était quoi ce qu'il lui faisait ? Elle ne savait plus, elle se perdait dans ses paroles, mais quelque chose avait subitement changer. Avait il réfléchi ou l'allemande avait réussi à le convaincre.. Mais non, elle fit pire. Elle l'avait mené vers le bas au lieu du haut.. C'était donc lui le tueur de Katrina..? Lui qui avait fait du gymnase un bain de sang ? Arielle était la bouche ouverte, regrettant ses paroles.. si elle n'avait pas dit tout ca, il ne sortirait peut être pas ces bêtises plus stupides les une que les autres. Il avait réussi des choses : il avait aidé Jiro dans le passé et Arielle à son tour. Il avait voulu tout faire pour l'empecher de tomber dans la drogue et avait fini par réussir. Il avait mené justice en.. tuant les trois allemands traumatisant la jeune fille. Il se trompait. Sur un morceaux de la ligne. Certe, il avait malmené certaine choses.. mais.. il n'avait pas mit sa vie en l'air... Il.. pouvait être "bien"... Arielle ressentit le remords en elle même.. si elle l'avait mené vers la déprime..? Elle voyait ces larmes coulaient. Elle ouvrit la bouche et la referma sur le point de s'excuser. Mais la suite fut bien pire. Ses difficultés en anglais se répercutaient sur une chose qu'elle n'aurait jamais imaginé. En voulant comprendre la phrase de son ami.. elle.. n'avait pas réagi ! Elle compris alors :

- C'est la fin, ici aujourd'hui, mais je construirai un nouveau commencement.

Elle le répéta doucement et comprennant, elle vit le rebelle éclatait la porte. Arielle cria son prénom pour essayer de l'arrêter, mais rien n'y faisait, elle courait derriere lui.. Les larmes commencaient à s'echappaient de ses yeux.. elle ne l'avait.. quand même menait à ce point ? La dernière course qu'ils avaient fait.. pour les bonbons, elle se rappelle encore de leurs mots " tu vas mourir Jarod" avec des grands rires.. et elle avait été plus rapide ce jour là. Pourquoi aujourd'hui refusaient elle d'être plus rapide, pourquoi ? Elle pleurait et hurlait le prénom de son meilleur ami, lui demandant de ne pas faire.. faire ca.. un criminuel qui voulait se suicider.. c'était si paradoxal, si invraisemblable. Tout les moments avec son meilleurs ami se remémoraient dans la tête de l'allemande. Elle se souvenait quand elle lui avait fait la tête.. et la voilà maintenant entrain de réellement vouloir defier la mort qui se mettait non face à elle.. mais à un des deux êtres qui comptait le plus au monde pour elle.
Et Arielle crut mourir. Choquée, désemparée, déchirée par ce qu'elle voyait, elle vit au ralenti le bras de Jarod se projetait contre la borne. Mais ce fut pire par la suite, elle vit son corp s'éffondrait par terre, secoué de spams. Elle n'avait rien entendu autour. Rien, même pas son hurlement. Le "NON" qu'elle avait poussé pendant toute la chute. Elle se précipita après temps qui ne parut pas se terminer vers son ami touché par des spasmes. Elle prit son poul.. si faible.

- APPELLEZ LES URGENCES ! VITE !

Elle hurlait, elle demandait tout, n'importe quoi. elle criait à Jarod qu'il devait vivre. Elle répétait sans cesse.

- Tu avais tord, tu n'as pas raté ta vie, je t'en supplis Jarod, pas maintenant, pas toi.. j'ai besoin de toi, Jiro aussi.. Jarod s'il te plait..

Elle pleurait toutes les larmes de son corps.. Elle ne pouvait plus voir ce qu'il y avait de pire que de voir son meilleur ami faisant une tentative de suicide sous ses yeux.
Les urgences arrivèrent, voyant la jeune fille était incapable de lacher jarod, ils l'autorisèrent finalement à l'accompagner. Elle était dans un cauchemar.. Elle allait se reveiller, se précipiter dans la chambre de son ami et le serrait dans ses bras, elle répondait aux questions des urgentistes sans même les écouter, elle ne faisait pas attention, elle tenait la main de Jarod.. pourquoi avait elle parler..?

Il y a toujours des choses que l'on regrette d'avoir fait ou au contraire, de n'avoir pas fait dans la vie. Et en l'occurrence, Jarod s'il avait été conscient aurait put faire la liste de chaque, et elle aurait certainement été impressionnante. Seulement pour le moment, le problème était autre. Arielle avait averti les médecins de ce qui s'était passé, les déclarations de son ami en moins. Seulement, elle dut ensuite laisser les médecins faire leur travail, et passer son temps à s'inquiéter de la santé de son presque frère. Les médecins restèrent des heures à s'occuper de lui, et ce fut cinq heures plus tard qu'un médecin s'avança vers elle.

- C'est bien vous qui étiez avec le jeune homme qui s'est prit des décharges ?
- Oui. Comment va t-il ?

On sentait Arielle inquiète de savoir la suite.

- Il n'y a pas de famille présente ?
- Ses parents sont morts, et je ne lui connais aucune famille autre.
- Ses jours ne sont pas en danger.

Arielle eut un soupir de soulagement. Une bonne nouvelle.

- Mais il risque de rester inconscient un temps.
- Je vois.

On lui indiqua la chambre où le rebelle avait été installé. En effet, il n'était pas conscient, mais son visage semblait paisible. Le temps passa. Bientôt, cela fit trois semaines que la jeune graphiste veillait sur lui chaque jour. Et alors qu'elle arrivait un matin, elle eut la surprise de le voir bouger, et se réveiller. Elle lui sauta presque dans les bras en pleurant, heureuse de le voir en vie.

- Jarod !!

Le jeune homme la regarda, surprit.

- Excuses-moi, mais on se connait ?

Oups, problème.

Et on tourne en rond... encore et toujours. A ne plus savoir quoi faire. Arielle n'avait plus d'ongle, n'avait plus foi, n'avait plus envie de rien. Elle tournait en rond dans l'hopital. Elle ne savait pas s'il était en vie et ca la tuait. Elle revoyait encore et toujours ses spames, elle pleurait, puis marcher. Elle tourner. Pendant 5 heures. Jamais elle n'aurait crut se voir dans cet hopital à attendre 5 heures pour le rebelle.. c'était assez étrange. Pas lui. Il n'aurait pas du être là. Enfin le médecin arriva.
Il lui avait demandé si c'était elle.. et elle fut bien obligée de répondre affirmatif.

- Oui, comment va t-il ?

Mais pourquoi ne parlait pas il plus vite ce médecin ? On en avait rien à faire de qui elle était. Encore moins d'une quelconque famille. Elle voulait avoir la réponse rapidement.

- Ses parents sont morts, et je ne lui connais aucune autre famille.

Elle soupira à la nouvelle, une lourde charge en moins. Comme si elle se liberer. Ainsi donc, il n'allait pas mourir. Et c'était la plus belle chose qu'on lui ai dit. Elle se promit de venir le voir jusqu'à son reveil. En gros, il était dans le coma...
Arielle alla dans sa chambre et l'observa. Il était beau.. mais elle avait peur de son réveil, qui aurait elle en face ? La nuit de l'accident, elle s'endorma dans le fauteuil après avoir prévenu Jiro.

Pendant les trois semaines, elle était venue tout les jours. Depuis le début, elle recherchait les conséquences qu'il pouvait y avoir après une telle décharge. Qui souvent était la mort, le coma. Mais comme on dit, il n'y a jamais d'étincelles sans feu.. Donc son coma aurait des conséquences. Elle avait fait des recherches sur cela aussi : trouble de folie, oublie, trous de mémoire.. et autres choses plus désastreuses les une que les autres. elle passait ses journées à l'hopital quand elle n'avait pas cours, elle dormait souvent à l'hopital, tellement que certaines infirmière compréhensive et serviable lui avait donné une couette, car elles avaient pris l'habitude de voir la jeune fille s'endormir l'heure dépassant minuit.

La veille du reveil du jeune homme, elle était cependant rentrée. Elle avait des devoirs, alors elle devait aller à l'université. Pendant trois semaines, elle avait dessiner tous sortes de dessins pour Jarod, des portraits de Jiro, de Jarod, et même des auto portraits. Ils étaient tous sur une table empilés dans la chambre de Jarod. Le matin du reveil du rebelle, Arielle avait acheté un paquet de bonbons.. se disant que peut être un jour, il viendra à les manger.. Mais elle commencait fortement à desesperer.

Elle arriva à l'hopital, parcoura les chemins habituels comme tout les jours. S'arreta au café pour prendre un chocolat chaud et faillit se prendre les jambes dans un fauteuil roulant. Elle ouvra doucement la porte de la chambre de son ami.. Et le vit les yeux ouverts. Au début, elle n'y croyait pas, c'était comment dire ? habituel, car souvent, les personnes dans le coma ouvraient les yeux. Les nerfs qui travaillaient. Mais elle avait la vague impression qu'il bougeait la tête. Elle réalisa alors, il était entrain de se reveiller ! Elle lacha son sac de cours et des larmes de joie coulèrent sur ses joues. Elle se précipita sur le lit de son ami en faisant un cri de joie tel que :

- Jarod !

Elle vit le regard du garcon perdu. C'était comprehensible. Mais ca question, la choqua. La voilà la sequelle.. les souvenirs disparus. Elle ne savait pas où il en était dans ses souvenirs. Elle resta assise sur son lit malgré qu'un peu vexée. Elle ne pouvait pas lui en vouloir en même temps. Elle rougit sur le coup, comme si c'était une nouvelle rencontre.

- Je.. excuses moi. Je suis Arielle Norkel. Ca va faire bientôt un an que l'on se connait... Si.. ce n'est pas indiscret, quelle est la dernière chose dont tu te souviens..?

Elle baissa la tête. Elle allait lui rappeller certaines choses heureuses de ce qu'il avait pu oublier. Le faire renaitre si elle y arrivait. Elle se leva, et récupera son sac. Elle en sorti un sachet de bonbons.

- Je ne sais pas si tu aimes encore ca.. mais.. je.. tiens..

Elle ne savait pas quoi dire d'autre. Gênée. Elle lui tendit le paquet. Ils étaient tout les deux perdus. Elle se retrouvant face à une personne qui recommencait sa vie, lui parlant à une fille qui le connaissait un peu trop.. Elle s'imagina les questions que devait se posait le musicien. Elle attendit une réponse, ou plutôt la remise de son reveil.

Jarod commença par regarder autour de lui. Manifestement, il était à l'hôpital. Pourquoi il y était, celui-ci n'en avait aucune idée. La jeune femme en face de lui semblait manifestement bien le connaitre, et à voir son inquiétude dans son regard, elle devait certainement être une amie. Celle-ci s'excusa de son emportement. Le musicien secoua la tête.

- Ce n'est rien, Arielle. Je ne sais pas vraiment cela fait combien de temps que je suis là, mais je me doute que c'était surtout du au soulagement.

Le jeune homme lui sourit doucement, et rigola en voyant le sachet de bonbons. Manifestement, elle le connaissait vraiment bien.

- J'ai toujours été accro à ce genre de sucreries, merci.

Il en mangea quelques uns. Puis réfléchit, quelle était la dernière chose présente dans sa mémoire ??

- Je me rappelle de l'enterrement de mes parents. Après, c'est le vide complet. Le noir total. Comment nous sommes nous rencontrés tous les deux ? Et qui es-tu pour moi ? Et avant tout, quand et où sommes nous ? Désolé, ça fait un peu beaucoup de questions, mais j'essaie de comprendre comment j'ai put arriver là.

Arielle le voyait perdu.. mais elle le voyait vivant. C'était peut être hypocrite, mais qui ne l'était pas vraiment..? Elle était heureuse qu'il soit vivant, mais d'un coté, qu'il ne se souvienne pas.. peut êrte que sa partie noir avait prit une telle place qu'il ne se souvenait pas ! Oui, c'était sans doute ca ! M'enfin tant mieux. Elle prit la parole.

- Ca fait trois semaines exactement.. Tu parles de soulagement.. Ton reveil n'était pas.. sur..

Arielle ne put s'empecher de sourire, trop heureuse d'entendre enfin le rire de son ami.

- Ouais, j'suis au courant.. J'avais essayé de changer ton régime alimentaire, mais ca c'est fini par une course dans les couloirs et tu as finalement presque gagné !

Il ne devait sans doute pas comprendre. Elle reprit son sérieux pour lui expliquer plus en détails.

- Après leurs morts, tu es venu à New York et tu t'es inscris à NYU. Pour y continuer la musique. Jiro est ici aussi. Je comprends ce besoin, t'inquiète. Je te connais grâce à Jiro, oui, bien celui que ut as connu lorsque toi et tes parents vous êtes posés au Japon. Je suis sa petite amie.. Disons qu'on s'est toujours considérés comme des frères et soeurs.. enfin, je te considère toujours comme tel hein ! En fait, je crois que va falloir que je te dise un peu beaucoup de choses !

Ca ne la dérangeait pas, bien au contraire. Permettre à quelqu'un de savoir qui il est, c'était aidé. Et la jeune fille n'avait jamais beaucoup aider personne. C'était surtout personne qui l'avait aidé.

- Mais tu as besoin de marcher, pour faire fonctionner tes muscles et prendre l'air aussi non ?! si tu veux, on en parle dès que on passe la porte !

Elle lui adressa un clin d'oeuil. Comme si.. rien n'avait changé pour elle. Pour lui montrer que quoi qu'il arrive, elle serait toujours là, et elle ne le verait que comme elle le connait. Elle l'aida à se relever pour qu'il soit au moins dans une position assise.

- Oula, tu perds du bide mon coco, va falloir recommencer la gratte !

Elle s'imaginait à quel point ca devait être dur pour lui.. Mais elle n'éprouverait pas de compassion trop marquante.. ca pouvait être frustrant.

Eh bien, il allait devoir se faire à toutes ces informations qui arrivaient en même temps. Resté trois semaines dans le coma ? Mais trois semaines à partir de quand, et comment cela se fait il qu'il soit tombé inconscient ? Des questions qu'il se posait, mais en ayant peur des réponses, donc il préférait les garder pour lui, pour le moment.

- Désolé de t'avoir fait peur. J'aurais voulu éviter, même si je ne sais pas comment s'est arrivé.

Par contre la remarque sur les bonbons le fit sourire.

- En effet, il est dangereux de me les retirer.

Le rocker écouta le récit d'une petite partie de son passé. Il avait de nouveau croisé son frangin, et la jeune femme en était la petite amie !! Non, pour une surprise !!

- Jiro... il a du changer depuis la dernière fois que je l'ai vu. Bon sang, ça remonte à des années. Et j'approuve l'idée d'aller prendre un peu l'air.

Le musicien retira les perfusions qui le nourrissaient, Et se mit doucement debout. On sentait qu'il n'avait pas marché depuis un moment. Voyant une béquille à proximité, il s'en saisit, et partit jusque dans la salle de bain mettre des habits plus élégants que la robe d'hôpital. Là on retrouvait déjà plus le rebelle, avec un maillot noir, un jean, et des Santiags, ainsi qu'une veste en cuir noir. Et son bandana dans les cheveux.

- Je me remettrais à la gratte une fois que je serais autorisé à sortir d'ici. Je sens que les blouses blanches ne vont pas me relâcher de suite. Mais continue donc à me dire ce que j'ai put oublier, petite sœur.

Après tout, c'était elle qui avait dit qu'ils se voyaient comme tels non ?

L'allemande baissa les yeux.. devait elle lui expliquer ? ou devait elle.. les modifier, même ne pas les nommer. Oh que non, elle ne le laisserait pas sans savoir. Mais elle éviterais de trop insister sur les détails. Elle dirait la vérité, rien que la vérité.. mais pas forcément complète. Arielle secoua la tête pour affirmer que ce n'était pas grave et elle sourit doucement à sa remarque. Ca, elle le confirmait que c'était dangeureux !
Elle ne put s'empecher d'exprimer de la joie lorsqu'elle vit debout.. ca faisait du bien.. après trois semaines, voir plus ou elle s'était demandé.. ou était parti Jarod. Ca provoquait une sensation d'euphorie, qui parcoure les veines de chaques membres du corps humain.
La jeune fille le vit sortir et exprima un cri de joie sans le faire expres. Ils sortirent de la chambre et les gens les regardaient.. étrangement. Il fallait dire, un garcon rebelle accompagné d'une fille parsemé de couleurs exentrique sur chacun de ses habits, ca pouvait effectivement faire bizarre. couleurs exentrique ? un chausette verte et noir d'un coté et orange et noir de l'autre.. par dessus, un short noir avec une ceinture jaune flashy et un tee shirt avec snoopy un peu partout de toutes les couleurs dessus.. non.. ce n'était pas voyant. Bref, quel duo !
Le fait qu'il l'appelle petite soeur l'étonna un peu. Elle avait visiblement oublié sa rapidité d'adaption..

- Donc, première chose, à l'université.. Je te conseille de ne pas trop te.. montrer si tu veux. Si je t'ai fais sortir, c'est aussi parce que moins de personnes autre que les étudiants le savent, mieux c'est pour tout le monde. Disons que certains s'amusent si on peux appeller cela jouer, à faire partie d'une secte sous le nom d'Emeraude afin de comettre des meurtres, viols.. tortures. En face, t'as l'association des élèves. qui est censé savoir qui sont les responsables. Mais jamais de trouvailles, rien. Nada. Du coup, le président de l'asso n'arrive plus vraiment à controler.. ce qu'il n'a jamais controler, donc c'est un chaos total. Mais ca se voit pas tant que ca quand tu parcoures les couloirs et mange à la cafét'.

Elle baissa les yeux.. Elle ne pouvait pas lui en dire plus, il falalit qu'il soit prêt peut être.. elle ne savait pas.

- Tu as sans doute remarqué que ce n'est que le point.. "neutre" de la chose. Mais pour la suite, faut que je sache si tu es capable de l'entendre.. sinon, tu me diras quand. Parce que la suite, c'est ce qui t'as mené dans cet état. Il y a du.. blanc, mais du noir aussi..

Il allait sans doute réfléchir à ses paroles, tel que l'allemande le connaissait. Et puis.. même la pire des quiches y réfléchirait. quoi que.. on sait jamais hein ( XD)

La joie d'Arielle de le voir était visible, presque perceptible. Elle semblait vraiment très heureuse de le voir à l'heure actuelle. Et puis cela était agréable, d'avoir quelqu'un à qui parler, et qui nous connaissait. Parce qu'il ne savait pas ce qu'il aurait fait s'il n'y avait eut personne. Le rocker la regarda. Manifestement le style de la jeune graphiste allemande était très décalé. Maintenant, il avait une idée de ce qui avait put les rapprocher. Jarod aimait beaucoup l'anticonformisme. Il l'écouta attentivement sur l'histoire de la secte des émeraudes, et sur ce qui se passait dans l'université. Manifestement, il y avait de l'action dans l'univ... eh bien , il faudrait faire avec. Mais bon, le jeune homme savait se défendre, ce n'était pas un soucis. Les deux jeunes gens étaéient maintenant dans une espèce de cour intérieure. Et Arielle lui avoua que dans la suite des choses, il y avait des choses agréables et désagréables à entendre. Arielle voulait savoir s'il se sentait prêt, ou pas à entendre tout ça.

- De toute manière, il faudra bien que je finisse par l'entendre, ce qu'il s'et passé. Et je sais que selon les circonstances, je peux être capable du meilleur, ou du pire. Même si j'essaie de rester calme, et de ne plus m'emporter maintenant. Alors dit, je supporterais, quoique ce soit.

Ou du moins, l'espérait il.

J'avais le visage plus noir, plus sombre. Ca ne me plaisait pas
forcément, fin de compte. De devoir le faire. Mais je le devais. Pour
lui.. Je lui expliquerais face à lui pour l'empecher de courir, de
n'importe quoi. Je ne le laisserais pas faire une deuxième fois cette
bêtise. Car une nouvelle et il en mourait. A moins qu'il ne soit pas
humain. Et puis ses phrases en anglais pour que je réfléchisse sur le
sens, cette fois, je ne fairais pas attention. Si il courait, elle
courait après ! Voilà !

- Tu.. es.. bon. Très bien.

Je prit une inspiration. Une longue, et grande, elle était
fondamentale. Je ne pouvais pas ne pas me concentrer. C'était dur ce
que j'allais dire. Enfin je trouvais, après tout, on n'avait pas les
même appréciations.

- Quand tes parents sont décédés. Une certaine personne a profité de ta
situation où tu étais peu heureux. Tu avais assez noirci, et rempli de
haine à vrai dire. Mais ce n'était rien. Tu as aimé cette fille.
Longtemps, très longtemps. Et elle t'a trompé. On t'a tous vu te noyer.
C'était insupportable, tu.. ne pensais qu'à une chose : te venger. Tu
en avais les moyens. Tu.. faisais parti de la secte. Je ne suis pas
censée le savoir. et tu en as profité, tu as mené un dossier contre la
secte, une vrai haine t'a prise contre elle. Et tu t'es servi de cette
haine. Mais aussi de cette secte. Tu m'as aidé.. d'une certaine
manière. Des garcons qui m'ont frappé. Tu les as..

Elle baissa les yeux et ancra ceux ci dans ceux de son meilleur ami.
Pour qu'il voit qu'elle le voit ait comme son meilleur ami. Et non
comme quelqu'un d'autre.

- Tué. Ce n'étaient sans doute pas les seul que tu as tué. Mais ca, tu
l'as fait sous la haine, une sorte de "coté noir" a pris possesion de
toi. Tu étais brutal, et ne pensais qu'a te venger. Tu as même essayé
de faire couler la secte, tu savais que ca allais te couter la mort.
Mais non. Ils avaient besoin de toi et t'ont tué. Moi aussi, j'ai
réveillé ton "coté". Pendant un moment, ou Jiro et moi étions en
mauvaise passe, je me suis droguée, et je t'ai.. manipulé pour que tu
me laisses faire. Oh. Tu t'en es rendu compte plus tard. Mais l'autre
Jarod est revenu de suite. Alors je t'ai que la haine n'était pas un
moyen, que tu pouvais être beaucoup mieux que ca, qu'il n'avait pas à
te controler ! qu'il.. fallait que tu vives enfin. C'était il y a trois
semaines. Et tu as commencé à pleurer, à réaliser. J'avais Jarod en
face. Tu m'as parlé en cette langue que je connais mal. Mon allemand
m'empeche de comprendre certaines choses. Et comme une stupide, au lieu
t'empecher de courir, j'ai réfléchis à la signification. Quand j'ai
compris ce que tu voulais faire, je t'ai courru après, mais comme tu as
pu voir, ma taille.. a eu assez d'inconvenients. Tu as enfoncé.. tes
mains dans des boites à hautes tensions. Tu as.. fait une tentative de
suicide parce que on s'est amusé à te manipuler avec l'amour. Tu as été
pris de spasme.. j'ai crié qu'il fallai t'aider, que l'on devait
appeler des urgences, pendant 5 heures tu as été opéré, jai cru que..
j'y ai passé une éternité. Voilà. Voilà pourquoi tu es là.

Je pleurais, j'avais besoin de m'excuser, j'étais prête à me mettre à genou.

- Je suis désolée.. J'ai remarqué trop tard.. et si je n'aurais pas dit
ce que jai dit. Tu ne serais pas là. J'aurais aimé empecher ca.. Car
comprendre c'est bien, mais aider c'est mieux. Je n'arrivais pas à
t'aider, et la fois ou j'ai voulu le faire.. j'ai.. tout raté.

J'avais la gorge sèche. Et je pleurais. Il allait sans doute se
retourner, et partir dans sa chambre. C'était peut être la fin de notre
amitié. Je ne savais plus quoi lui dire. J'attendais.. J'avais peur,
j'étais pressée, Je voulais le laisser réfléchir mais je voulais
rester. Je menais un réel combat contre ce que je voulais faire.

Jarod resta un temps sans bouger, après tout, ce n'étaient pas des nouvelles banales qui venaient de lui tomber dessus. Il aurait put imaginer beaucoup de choses, mais certainement pas celles-là. Et de plus, elle évoquait certaines choses de son passé, qu'elle ne pouvait pas inventer. Son coté noir. La haine qui pouvait prendre le dessus sur lui. C'était des choses qu'il avait déjà vécu par le passé. Et ça avait recommencé. Il avait tué des gens de nouveau. Et même s'il avait aidé la jeune graphiste, d'autres morts devaient certainement être injustifiées. Mon dieu, mais qu'avait il fait ? Malgré tout ça, le regard d'Arielle n'indiquait qu'une chose, le fait qu'elle serait là pour le soutenir. S'il avait eut avant sa perte de mémoire assez de confiance pour lui dire toute la vérité, c'est qu'elle le méritait, et elle le prouvait en l'instant. Bon sang, comment avait il put entrainer quelqu'un dans une telle galère ? Vu avec du recul, il se trouvait monstrueux et impardonnable. Alors qu'elle soit là, et qu'elle l'ait aidé à rester en vie, il lui en était reconnaissant. Et pour cette seconde chance qu'elle lui offrait, il essaierait de faire le mieux possible.

- Arielle. Petite sœur.

Le rebelle approcha sa main, et ressuya ses larmes avant de la serrer doucement contre lui, pour la rassurer. Qu'elle se calme, il lui avait fait du mal, mais ne voulait pas la voir pleurer. Cela lui faisait encore plus mal que ce qu'il venait d'apprendre d'un coup, et qu'il préférait oublier finalement.

- Merci de m'avoir dit la vérité. Merci de m'avoir sauvé la vie, malgré que j'ai été un monstre. Tu m'as offert une seconde chance, et je te jure que je ferais tout pour ne pas la gâcher. Je vais effacer cette discussion de ma mémoire, toutes ces choses horribles que j'ai put faire aux autres, ou à toi. Et je vais tenter de me racheter si possible. Mais pour ça, j'aurais besoin de toi. C'est surement beaucoup te demander, j'en ai conscience, et je te serais redevable à vie certainement, mais je n'oublierais pas cette dette. Tu pourras compter sur moi. Et détrompes toi, tu m'as aidé. Cette haine est morte, tu m'en as libéré, et j'ai maintenant beaucoup de choses à rattraper.

Je ne savait plus comment m'excuser. En ce moment, j'étais fautive. Un peu trop, un peu partout. Parfois.. oublier, c'était vraiment peut être le meilleur moyen. mais en réalité, je ne voulais pas non plus oublier pour recommencer. Revenir en arrière, ce n'était pas vraiment mon truc. Alors j'essayais d'avancer.. jusqu'au bord de la falaise du moins. et ce n'était pas le moment de sauter. Pas encore. Donc j'attendais, je parlais, je pleurais, et j'essayais de vivre aussi.
Je réalisais que Jarod devait être sous le choc de tout ce que je venais de lui dire.. mais mentir m'était insupportable envers chaques artères de mon coeur. Je souris cependant à sa réaction. Déjà plus heureuse. Sa grande taille finalement m'avait manqué..

- Non... il y avait beaucoup de choses auquelles je voulais te remercier ! Tu n'as pas été qu'un monstre, crois moi. Je serais là. A minuit ou à midi ( aux champs d'élysée ! xD ).. En cas de problèmes, hésite pas ! Il n'y a pas à avoir de dette. Je ne connais pas ce mot, tu m'en excuseras !

Et je soupirais de bonheur.

- Tu crois que les psychopates à blouses blanches vont acceptés que tu sortes ne serait ce qu'une après midi *0*

L'amitié. Certainement la chose la plus belle qui soit. Peut-être même plus que l'amour. Parce que l'amour pouvait faire mal, très mal, et emmener les gens au trente-sixième dessous. Mais les amis étaient capables de vous sortir de là et de vous faire remonter la pente. Le rocker haussa les épaules lorsqu'elle lui affirma qu'elle ne connaissait pas le mot dette.

- Cela n'empêche pas que je te dois tout de même la vie. Et si toi tu ne connais pas ce mot, je n'oublie cependant pas que tu es mon amie et qu'il est donc normal que je t'aide.

Puis le musicien réfléchit à sa question.

- Je n'en sais rien. Mais je n'ai jamais vraiment été partisan des règlements et des obligations. Alors l'avis des blouses blanches, je m'en moque un peu. Moi je passe de temps dans ce genre d'endroits, mieux je me sens. Alors allons donc respirer l'air de dehors.

J'observais. Dire que quelques heures auparavant j'étais dans mon pessimisme habituel qui avait pris place. Ce pessimisme venu en une seconde qui m'avait semblé une éternité. Pessimisme qui m'avait noyé dans l'enfer du manque d'amitié. D'une personne cher et qui malgré ses erreurs était extraordinaire. Jarod. Je l'observais avec un léger sourire au coin. Il ne changerait donc jamais.. quoi que j'avais l'impression de le rédécouvrir. Plus heureux, plus sain. Même si avant je le sentais bien. Au tout début, un paquet de chose était venir me faire oublier le meilleur de la vie. De ma vie. La tristesse avait remplacé l"euphorie, et le dégout la joie de vivre. Disons que le renouveau de Jarod était aussi le mien. Sauf qu'il avait tord. Il ne me devait pas la vie, je n'avais rien fait. Rien à part pleurer et hurler qu'il reste envie. Rien que crier cette vie que je detestais tant. Qui sait.. peut être que l'enfer était là ou j'avais les pieds. Je rougis car je pris ca comme un compliment qui n'avait rien à faire là.

- Tu ne me dois pas la vie.. je n'ai rien fait pour empecher ca... Je n'ai rien fait pour faire battre ton coeur.. comme il était normal que je t'aide.

Il ne changera donc jamais. J'éclatais de rire. Enfin un peu d'action ! Il voulait partir. Je regardais autour de moins. L'air de rien, les "fous blancs" tournaient autour de Jarod, l'un des patient les plus surveillés de cet hopital pour être resté vivant après une telle décharge. Je le regarda un moment transportant ce regard sur une alerte incendie. Une idée me vint à la tête. Je fis alors.

- Je reviens, j'vais aux toilettes.

Je me mis à courir, allant vraiment aux toilettes. Je regardais une autre alarme à incendie. Il n'y avait personne et tant mieux. J'étais trop heureuse pour me dire que cela ferais la plupart de medecins, personnes présentes ici. Le bonheur des uns fait le malheur c'était bien connu.. Et puis, il n'y a rien de mieux qu'un petit ragot du genre : l'hopital a sonné, Un feu se serait il réellement propagé ? Au moins, les hommes, femmes enfants se souviendrons de leurs passages ici. Après le tonnerre, le beau temps. Je pris un peu d'élan avant de casser la vite qui proteger. puis tira le petit anneau. De l'eau se mit à tomber. J'avais mal à la main, légèrement ensanglantée, mais cela on s'en fichait. Je rigolais puis je me mis à courir dans le sens inverse des medecins, qui devait trouvé d'où venait le feu inexistant puis dans les secondes qui suivront arreteront cela. Je me mis devant Jarod.

- Allez bouge ton c*l j'ai tiré un peu trop fort la chasse d'eau.

Je lui fit un clin d'oeuil , on entendit des cris demandant aux gens de se rendre dans le "parc" de l'hopital, il y avait seulement deux couillons qui couraient dans le sens inverse. Personnellement, j'éclatais de rire, incapable de me couper. Essouflée et riant, je remontais avec Jarod. Je courais avec lui sous le bonheur, et quel bonheur !

Le musicien redécouvrait la vie, en ayant perdu tout repère de ce qui avait put être la sienne avant. Mais pour autant, il savait qu'il n'y avait pas grand chose à craindre. Arielle. A l'heure actuelle, elle lui apparaissait comme une gardienne, une protectrice. Une sorte de mentor, même s'il était plus vieux qu'elle. Et peu importait qu'elle ne soit pas d'accord avec ce qu'il affirmait. Parce que lui continuait de le penser.

- Les actes ne sont pas la seule chose qui compte. Tu as été présente pour moi. Et ça, c'est important.

De savoir qu'il n'était pas seul. Cela avait put être un moteur pour son retour. Le rocker n'en avait rien dit, mais plusieurs fois dans son coma, il avait entendu une voix prononcer son nom, lui dire de s'accrocher. Et cette voix, c'était celle de la jeune graphiste allemande. Puis elle dit qu'elle devait aller aux toilettes. Il ne comprit pas vraiment pourquoi la jeune femme partait si loin alors qu'il y en avait dans la chambre. Son regard fut attiré par des feuilles blanches dépassant d'une farde mal fermée. Il eut juste le temps de s'en emparer qu'il se mit à tomber de l'eau dans les chambres, et que l'alarme incendie résonnait. Le rebelle comprit. Et enferma les dessins au sec. Sa sœur ne tarda pas à revenir, et les deux partirent rapidement au pas de course à travers l'hôpital. Elle riait tout en courant, et lui-même souriait beaucoup. ce genre de bêtises lui rappelait une sensation de joie connue. Avaient ils plusieurs plaisirs de ce genre ?? Peut-être. En tout cas, ils coururent jusqu'à ne plus voir personne, et être en extérieur.

- Jolie diversion.

Jarod lui tendit la farde.

- C'est à toi je suppose ? Je crois que les feuilles n'auraient pas supporté l'eau.

Peut être.. qu'il avait raison. Je ne savais pas. La modestie n'était invisible chez moi que lorsque je jouais le rôle, sinon, je n'arrivais pas à me dire que j'avais réussi quelque chose dans ma vie. C'était invraisemblable. Je regardais le sol finissant ce sujet de conversation.

- Si.. ca a put t'aider.

Ma diversion avait effectivement bien marché. J'en étais plus que fière. On avait courru que quelques secondes ce qui avait suffit à nous faire trébucher, glisser sur l'eau qui tombait, rigoler, tout simplement sourire. Un plaisir que je n'avais qu'avec Jarod. Et qui m'avait beaucoup manqué. Essoufflée mais vivante, fatiguée mais heureuse. Plus rien ne m'importait vraiment.

- Merci.

Je vis ma pochette de dessin dans ses mains. Whaou ! Ce qui était ma vie, il l'avait sauvé. Je la regardais ouvrant la bouche puis la fermant. Basculant mon regard sur la farde. Il y avait de quoi éclairer mon meilleur ami dedans.. pourquoi n'en profiterait il pas ? Il y avait beaucoup de dessins dedans, des portraits, des paysages, des choses diverses, mais des choses qui étaient ma vie. Il m'avait fait confiance, je peux donc faire de même en lui laissant cela entre les mains. Je fis une sorte de geste segraunue, levant la main, la rebaissant.

- Non.. attends.. Tu devrais le garder. Un petit moment. Ca t'aidera peut être..

Partager un moment de joie. C'était si simple, et pourtant si précieux. De vivre avec quelqu'un d'autre des temps de joies, des amusements dignes d'enfants mais qui amenaient tant, même aux jeunes adultes qu'ils étaient.

- Je ne fais que décrire une vérité. Je ne crois pas que l'on aurait réussi à sortir de l'hôpital sans ça.

Le rocker tâchait cependant de récupérer son souffle. Son corps n'avait pas bougé pendant trois semaines, et le forcer d'un seul coup à un rythme brusque n'était peut-être pas une bonne idée. Arielle lui dit qu'il pouvait conserver la farde un temps. Le rebelle décida de l'ouvrir pour voir l'intérieur alors. Le premier dessin était un autoportrait de la graphiste par elle-même, très réaliste.

- Tu es douée, petite sœur.

Il passa au dessin suivant. Il s'agissait d'un bâtiment dans une vue d'ensemble. Manifestement une entrée. Le rocker regarda la légende manuscrite en dessous. NYU.

- C'est donc à ça que ressemble l'université où l'on étudie ?

Le style semblait tout de même assez ancien, et imposant. On voyait bien qu'il s'agissait d'une institution d'apprentissage qui avait déjà du vécu derrière elle. Troisième dessin. Un jeune homme, qui semblait avoir des traits asiatiques. Des cheveux noirs, une coupe relativement sérieuse et un grain de beauté sur la joue droite. Ce regard ne lui semblait pas inconnu...

- Est-ce Jiro ?

J'éclatais de rire, était ce de l'ironie ? Je voyais Jarod qui reprenait sa respiration. J'essayais de m'imaginer ce que ca devait être que de reprendre chaque parties de son corps comme ca après trois semaines de coma, je m'imaginais, on ne devait pas forcément pouvoir tout controler, ca devait être chiant. Je restais tout de même à coté, au cas où mon meilleur ami tomberait.

- Merci..

Un simple mot pour deux choses. J'aimais bien ce mot là. Bien que la plupart des personnes l'employaient pour rien, dans des circonstances dont elles se fichaient complétement. Ouais, j'aimais bien, parce que ca montrait la reconnaissance de l'homme. Une fois sur vingt. Ca dependait des gens.

- Ce n'est qu'un morceau. Il y a plusieurs batiments^^ mais t'inquiète tu t'y retrouveras vite. j'en suis sure =)

Il tomba alors sur le dessin que je redoutais. Jiro. Je ne voulais pas en parler. Pas de lui. Cela faisait un moment que je l'avais pas vu et je n'étais pas sure de vouloir le voir. il n'était pas une seule fois venu voir Jarod. Et malgré que celui ci fasse parti, enfin faisait parti de la secte , il n'avait pas le droit d'autant l'ignorer. Ca me tuait. Cette simple pensée.

- Hein ?! euh.. ouais ouais.. c'est lui.

Le jeune homme la regarda un instant alors qu'elle répondait à sa dernière question comme si elle voulait éviter le sujet. Jarod ne l'interrogea pas, mais trouva sa réaction étrange vu du fait qu'ils étaient un couple d'après les paroles de celle-ci. Étaient ils en froid ? Peut-être. Le rocker passa au dessin suivant. Mais ça il pouvait le reconnaitre, c'était le Queensboro Bridge. Puis une nouvelle personne apparut devant ses yeux. Une jeune femme manifestement. Blonde ou du moins le supposa t-il, puisque ses cheveux n'étaient pas foncés sur le dessin, qui devait avoir un peu plus de vingt ans à en juger son apparence.

- Qui est-ce ?

Je regardais le dessin qu'il observait. Justine. Décidement, quand jugeras tu utile de sortir de sa vie ? même dans mes dessins tu le hantes. Pourquoi t'ais je dessiné. Je n'en sais rien moi même. C'est marrant tout de même, on dessine ce qui nous viens à la tête, conscient ou pas.

- Justine..

J'avais émi un raclement de gorge sans le vouloir. C'est vrai quoi, elle avait mis inconsciement la vie en l'air de mon meilleur ami. Comment ne pas ressentir un peu de dégout à partir de ca ? Bon c'est vrai que lui non plus ne l'avait pas joué gentillement ensuite. Même pas du tout. La dénonciation à l'association.. Hum, effectivement, il y avait de quoi lui en vouloir. Je baissais les yeux quelques instants, je n'avais pas de quoi lui en vouloir, à Justine. Après tout, ce n'était pas mes affaires et elle était aussi mon amie.